Pollen et allergies : le risque lié aux graminées continue de baisser
Pour tous les allergiques, la bonne nouvelle déjà annoncée la semaine passée se confirme : les concentrations de pollens de graminées sont en nette diminution. Le risque allergique lié à ces pollens est donc d’autant plus faible.
En cette mi-juillet, les pollens de graminées se font de moins en moins offensifs. Le risque est moyen dans de nombreux départements. Un soulagement pour les allergiques des régions du nord, de l’est et du Centre, même si le vent de nord reste sensible sur ces régions. Et on sait que le vent est un vecteur pollinique majeur.
Mais attention aux pollens d’armoise qui vont prendre le relai ces prochaines semaines, et aux pollens d’ambroisie qui seront présents en août-septembre, et qui sont très allergisants.
Compte tenu des conditions météorologiques qui ont régné depuis le début de l'année, le modèle de prévision du RNSA (www.pollens.fr) donne la date du 10 août pour le premier jour où la concentration dans l'air de pollen d'ambroisie à feuilles d'armoise pourrait être suffisante pour provoquer un risque d'allergie chez les personnes les plus sensibles. La région Auvergne-Rhône-Alpes sera probablement la plus affectée.
Ces dates peuvent être avancées de 3 à 4 jours au sud de Lyon (moyenne vallée du Rhône), et retardées de 2 à 3 jours au nord de Lyon (Nivernais, notamment). Le pic principal de pollen interviendra une vingtaine de jours plus tard.
C’est actuellement le bon moment pour détruire l’ambroisie avant sa floraison. Si vous en avez sur votre propriété, n'hésitez pas à l'arracher et à faire de même si vous constatez quelques plans sur des zones publiques. Si vous en constatez beaucoup, vous pouvez signaler la zone infestée sur la plateforme www.signalement-ambroisie.fr.
En cette mi-juillet, le risque d’allergie ne dépassera pas le niveau faible pour les autres pollens : ortie (de la famille des urticacées), plantain, oseille, châtaignier, olivier et chêne.