Tempêtes Klaus, Marcel, Zeus : d'où viennent leurs noms ?
Alors que la tempête Zeus affecte ce lundi les régions qui vont de la Bretagne jusqu'au Massif Central, La Chaîne Météo vous explique comment sont choisis les prénoms affectés aux tempêtes européennes.
Historiquement, les prénoms des tempêtes étaient donnés selon la journée où elles se produisaient. En 1954, une étudiante de l'Université de Berlin suggéra de nommer les dépressions qui affectent l'Europe pour rendre les cartes météorologiques plus faciles à suivre.
L'Institut météorologique de Berlin adopta cette idée. Cette étudiante, le docteur Karla Wege devint ensuite célèbre pour son travail comme présentatrice météo à la télévision allemande et popularisa cette pratique. Désormais, le nom des dépressions suit une hiérarchie établie : les années paires, les dépressions reçoivent des noms féminins et des noms masculins les années impaires.
Donnez votre nom à une tempête
Depuis 2002, le public peut acheter le droit de nommer une tempête et une nouvelle liste est donc confectionnée à chaque année. Il vous en coutera environ 150 euros pour acheter le nom d'une dépression. En moyenne, 150 noms sont donnés au cours d'une année aux dépressions en Europe, mais seulement un nombre infime atteint la renommée.
Certaines tempêtes célèbres sont passées dans le vocabulaire de l'Europe entière (tempête Xynthia le 28 février 2010, Klaus en janvier 2009, tempête Lothar le 26 décembre 1999 et Martin le 27 décembre de la même année).
Les Anglais, par exemple, choisissent des noms différents pour les tempêtes : voilà pourquoi une même tempête est nommée différemment par les Allemands (dont le nom est repris par les Français) et les Anglais.
Le point sur la tempête Zeus du 6 mars 2017 en France :