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Vague géante en France ce mardi : la Belharra de l'année
Par La Chaîne Météo
mis à jour le
Un mur d’eau d’une hauteur de 12 à 15 mètres, appelé en basque « Belharra », a déferlé sur
Un mur d’eau d’une hauteur de 12 à 15 mètres, appelé en basque « Belharra », a déferlé sur la plage de St-Jean-de-Luz ce mardi 7 janvier. Celle que l’on appelle « la colline verte » a fait le bonheur des surfeurs les plus aguerris.
Rappelons que cette vague énorme, même si elle est rare, n'est pas un phénomène inhabituel près de la baie de Saint-Jean-de-Luz. Très attendue par les surfeurs de l’extrême, cette vague se forme en moyenne une fois tous les 2 ans, dans des situations météorologiques précises.
Il est nécessaire que des vents tempétueux se déplacent sur le proche Atlantique sur une latitude proche du 45ème parallèle. Ces conditions très ventées, liées à la tempête Christina qui a concerné les îles britanniques pendant 48 heures, ont non seulement généré des vagues de plus de 10 mètres de hauteur, mais les a aussi accompagnées jusqu’aux portes du Golfe de Gascogne. Cette forte houle arrivant de l’ouest conserve mieux son amplitude que celle, plus fréquente, qui arrive du nord-ouest lorsqu’elle est générée par une tempête dont la trajectoire passe à proximité de l’Islande.
Pourquoi Saint-Jean-de-Luz ?
Le sud de la côte Basque est un peu le Hawaï français pour les surfeurs qui veulent s’affronter aux vagues monstrueuses. C’est l’exposition de la côte, mais aussi la nature rocheuse et la configuration des fonds sous-marins à proximité du littoral qui permettent aux houles de plus de 7 mètres de déferler tardivement et d’offrir des caractéristiques favorables au surf. Le haut fond, situé entre 14 et 18 mètres présente une marche formant un surplomb. C’est cette particularité précise qui permet à la houle de s’élever à une telle hauteur.
Une menace sur la ville ?
La propagation de la houle dans la baie provoque une érosion importante du littoral qui engendre un recul des côtes. Pour mieux protéger la ville contre ce risque, ainsi que celui des inondations, trois digues ont été construites. Mais la protection offerte est mitigée et la menace est grandissante sur le littoral atlantique.
Vous étiez sur place et vous avez photographié « la vague de l’année » ? Envoyez-nous vos photos et vos vidéos !
Rappelons que cette vague énorme, même si elle est rare, n'est pas un phénomène inhabituel près de la baie de Saint-Jean-de-Luz. Très attendue par les surfeurs de l’extrême, cette vague se forme en moyenne une fois tous les 2 ans, dans des situations météorologiques précises.
Il est nécessaire que des vents tempétueux se déplacent sur le proche Atlantique sur une latitude proche du 45ème parallèle. Ces conditions très ventées, liées à la tempête Christina qui a concerné les îles britanniques pendant 48 heures, ont non seulement généré des vagues de plus de 10 mètres de hauteur, mais les a aussi accompagnées jusqu’aux portes du Golfe de Gascogne. Cette forte houle arrivant de l’ouest conserve mieux son amplitude que celle, plus fréquente, qui arrive du nord-ouest lorsqu’elle est générée par une tempête dont la trajectoire passe à proximité de l’Islande.
Pourquoi Saint-Jean-de-Luz ?
Le sud de la côte Basque est un peu le Hawaï français pour les surfeurs qui veulent s’affronter aux vagues monstrueuses. C’est l’exposition de la côte, mais aussi la nature rocheuse et la configuration des fonds sous-marins à proximité du littoral qui permettent aux houles de plus de 7 mètres de déferler tardivement et d’offrir des caractéristiques favorables au surf. Le haut fond, situé entre 14 et 18 mètres présente une marche formant un surplomb. C’est cette particularité précise qui permet à la houle de s’élever à une telle hauteur.
Une menace sur la ville ?
La propagation de la houle dans la baie provoque une érosion importante du littoral qui engendre un recul des côtes. Pour mieux protéger la ville contre ce risque, ainsi que celui des inondations, trois digues ont été construites. Mais la protection offerte est mitigée et la menace est grandissante sur le littoral atlantique.
Vous étiez sur place et vous avez photographié « la vague de l’année » ? Envoyez-nous vos photos et vos vidéos !
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