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Philippines : sous la menace climatique
Par La Chaîne Météo
mis à jour le
De par leur situation géographique au nord-ouest de l'océan Pacifique, les Philippines sont condamnées à rester sous la
De par leur situation géographique au nord-ouest de l'océan Pacifique, les Philippines sont condamnées à rester sous la menace des catastrophes naturelles, qu'elles soient d'ordre climatiques et géologiques.
Le passage du super typhon Haiyan a fait prendre conscience au monde entier que les Philippines étaient très vulnérables face aux risques naturels. Et cela n'a rien à voir avec le changement climatique, accusé de tous les maux. Il s'agit d'un concours de circonstances qui font que cet archipel vit sous la menace perpétuelle des typhons, des pluies torrentielles, des éruptions volcaniques voire même d'éventuels tsunamis.
La ceinture de feu
Le pourtour de l'océan Pacifique est une zone sismique intense, au contact de plusieurs plaques tectoniques qui se frictionnent et se heurtent : les tremblements de terre sont fréquents et le volcanisme très actif : cela va des Philippines au Japon, et jusque sur la côte américaine, de l'Alaska à la Californie. Les Philippines sont situées en zone de subduction entre les plaques eurasienne et philippines, en bordure d'une fosse océanique très profonde (la fosse des Mariannes, la plus profonde du monde, est située à 1000 km à l'est, au large du Pacifique).
A ce sujet, les Philippines comptent deux des plus puissants volcans du monde, potentiellement menaçants : le Mont Pinatubo (1486 m), situé dans l'île de Luçon (au nord), à moins d'une centaine de kilomètres de Manille, et responsable d'une éruption cataclysmique en avril 1991. Et le célèbre mont Mayon (2462 m), situé au sud de l'île de Luçon, dont le cône presque parfait le fait comparer au mont Fuji (Japon) : il est actuellement en éruption.
Enfin, la partie centrale des Philippines (la zone traversée par le typhon Haiyan) est constituée de nombreuses iles parfois très petites, couvertes d'une luxuriante végétation tropicale, peu élevées au-dessus du niveau de la mer.
Dans la trajectoire des typhons
Les Philippines vivent aussi sous la menace climatique permanente liée aux typhons : c'est une zone d'activité cyclonique intense, un peu à l'image du golfe du Mexique pour l'océan Atlantique. En raison des eaux chaudes et de la situation inter-tropicale, les phénomènes cycloniques se forment dans cette partie nord-ouest de l'océan Pacifique (tempêtes et dépressions tropicales, puis cyclones, que l'on appelle des " typhons " dans cette partie du monde).
Une fois formés, ces phénomènes se dirigent vers le nord-ouest avant de remonter vers le nord puis le nord-ouest (remontant alors vers le Japon) sous l'effet naturel de la force de Coriolis, impulsée par la rotation de la Terre. L'archipel Philippin se situe donc sous les trajectoires statistiques les plus fréquentes. Dès lors, la menace est de mise lors de la saison cyclonique, qui s'étend essentiellement de juillet à novembre, certaines années étant plus actives que d'autres. La moyenne est de 29 phénomènes cycloniques dont 16 typhons qui se forment annuellement dans cette zone.
Un climat de mousson
Hormis les phénomènes cycloniques, le climat des Philippines est typiquement tropical maritime : c'est le climat le plus humide au monde, au même titre que l'Indonésie où l'île de la Réunion. C'est un climat chaud et humide quasiment en permanence, mais l'on identifie une nuance : la façade orientale et les iles du sud sont arrosées tout au long de l'année avec très peu d'amplitude thermique (il fait quasiment de 31° à 34° tous les mois), tandis que la façade nord-est (dont Manille), faisant face à la mer de Chine, est un vrai climat de mousson : on distingue une mousson sèche et plus fraiche en hiver, et la mousson humide d'été très pluvieuse. En moyenne, les cumuls pluviométriques annuels s'établissent autour de 2000 mm sur l'ensemble de l'archipel.
Le passage du super typhon Haiyan a fait prendre conscience au monde entier que les Philippines étaient très vulnérables face aux risques naturels. Et cela n'a rien à voir avec le changement climatique, accusé de tous les maux. Il s'agit d'un concours de circonstances qui font que cet archipel vit sous la menace perpétuelle des typhons, des pluies torrentielles, des éruptions volcaniques voire même d'éventuels tsunamis.
La ceinture de feu
Le pourtour de l'océan Pacifique est une zone sismique intense, au contact de plusieurs plaques tectoniques qui se frictionnent et se heurtent : les tremblements de terre sont fréquents et le volcanisme très actif : cela va des Philippines au Japon, et jusque sur la côte américaine, de l'Alaska à la Californie. Les Philippines sont situées en zone de subduction entre les plaques eurasienne et philippines, en bordure d'une fosse océanique très profonde (la fosse des Mariannes, la plus profonde du monde, est située à 1000 km à l'est, au large du Pacifique).
A ce sujet, les Philippines comptent deux des plus puissants volcans du monde, potentiellement menaçants : le Mont Pinatubo (1486 m), situé dans l'île de Luçon (au nord), à moins d'une centaine de kilomètres de Manille, et responsable d'une éruption cataclysmique en avril 1991. Et le célèbre mont Mayon (2462 m), situé au sud de l'île de Luçon, dont le cône presque parfait le fait comparer au mont Fuji (Japon) : il est actuellement en éruption.
Enfin, la partie centrale des Philippines (la zone traversée par le typhon Haiyan) est constituée de nombreuses iles parfois très petites, couvertes d'une luxuriante végétation tropicale, peu élevées au-dessus du niveau de la mer.
Dans la trajectoire des typhons
Les Philippines vivent aussi sous la menace climatique permanente liée aux typhons : c'est une zone d'activité cyclonique intense, un peu à l'image du golfe du Mexique pour l'océan Atlantique. En raison des eaux chaudes et de la situation inter-tropicale, les phénomènes cycloniques se forment dans cette partie nord-ouest de l'océan Pacifique (tempêtes et dépressions tropicales, puis cyclones, que l'on appelle des " typhons " dans cette partie du monde).
Une fois formés, ces phénomènes se dirigent vers le nord-ouest avant de remonter vers le nord puis le nord-ouest (remontant alors vers le Japon) sous l'effet naturel de la force de Coriolis, impulsée par la rotation de la Terre. L'archipel Philippin se situe donc sous les trajectoires statistiques les plus fréquentes. Dès lors, la menace est de mise lors de la saison cyclonique, qui s'étend essentiellement de juillet à novembre, certaines années étant plus actives que d'autres. La moyenne est de 29 phénomènes cycloniques dont 16 typhons qui se forment annuellement dans cette zone.
Un climat de mousson
Hormis les phénomènes cycloniques, le climat des Philippines est typiquement tropical maritime : c'est le climat le plus humide au monde, au même titre que l'Indonésie où l'île de la Réunion. C'est un climat chaud et humide quasiment en permanence, mais l'on identifie une nuance : la façade orientale et les iles du sud sont arrosées tout au long de l'année avec très peu d'amplitude thermique (il fait quasiment de 31° à 34° tous les mois), tandis que la façade nord-est (dont Manille), faisant face à la mer de Chine, est un vrai climat de mousson : on distingue une mousson sèche et plus fraiche en hiver, et la mousson humide d'été très pluvieuse. En moyenne, les cumuls pluviométriques annuels s'établissent autour de 2000 mm sur l'ensemble de l'archipel.
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