Désertification et sécheresse : la situation au Sahel
Comme tous les 17 juin, ce jeudi célèbre « la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la s&eacut
Comme tous les 17 juin, ce jeudi célèbre « la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse ». Cette année, c’est le thème « régénérer les sols en un lieu, c’est régénérer la vie en tous lieux » qui a été choisi. Son message ? Améliorer la santé des sols a un impact sur les écosystèmes et donc, sur les populations qui y vivent.
Qu’est-ce que la désertification ?
Avant tout un phénomène naturel lié aux variations climatiques, la désertification se caractérise par une dégradation des sols dû au manque d’eau dans les zones arides et sèches. Agriculture, multiplication des zones de pâturage, et activité humaine intense accentuent la situation de manière exponentielle. Selon les dernières études de l’ONU, un tiers de la superficie des terres du globe, soit 4 milliards d’hectares seraient menacés par la désertification. C’est donc un total de 250 millions de personnes qui pourraient être touchées dans les prochaines années.
Le Sahel, première victime
Issu de « sahil » qui signifie « rivage » en Arabe, le Sahel est une vaste zone géographique qui regroupe plusieurs pays situés au Sud du Sahara. Le Sénégal, la Mauritanie, le Soudan, et l’Ethiopie en font partie. Les précipitations sont irrégulières et la saison des pluies est très courte, de juin à septembre, pour un total compris entre 200 et 500 mm par an. Au Niger, il pleut en moyenne 22 jours par an contre 100 à Paris. Des conditions accentuées par des températures extrêmes, plus de 45°C lors de la saison sèche. Chaque année au Niger, 250 000 hectares de terres cultivables disparaissent, soit l’équivalent de la surface du Luxembourg, du fait de la désertification.
Explication et bilan de la situation avec Rémi Hemeryck sur place au Burkina Faso, délégué l’association « SOS Sahel » dans notre interview vidéo.
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