Pollution : alerte aux particules

Depuis dimanche, l'indice ATMO est passé à 8 sur Paris et Lille, témoignant d'une mauvaise qualité de l'air.

Une situation due à la météo

L'anticyclone est responsable de cette situation : avec le manque de vent et les inversions de températures (le matin, il fait plus froid au niveau du sol qu'en altitude, ce qui piège les polluants dans les basses couches de l'atmosphère, c'est à dire entre le sol et 200 - 300 mètres d'altitude), les particules ne sont pas brassées et ne s'élèvent pas : la qualité de l'air que l'on respire s'en trouve dégradée.

Quelle évolution ?

Depuis vendredi dernier, un léger flux d'est a eu tendance à faire descendre de la Belgique les polluants vers la région parisienne et la vallée du Rhône : ce sont les régions situées au nord de la Seine ainsi que le Lyonnais qui sont les plus exposés, avec un pic entre la région lilloise, le nord de la Lorraine et Lyon.

Lundi, cette pollution reste très importante (indice ATMO 8/10, soit une MAUVAISE qualité de l'air), favorisée par une circulation automobile non négligeable, du fait des retours de vacances de la Toussaint et de la reprise des activités (industrie, circulation...) plus massives. La pollution s'accentuera également dans les pays d'Europe Centrale.

Tendance pour la semaine

A partir de mardi, les vents vont s'orienter au sud puis au sud-ouest après le passage de la perturbation. Ils auront pour effet de brasser la masse d'air et de dispersant les polluants. Mais sur les régions du Nord-est, l'amélioration s'annonce plus lente car l'anticyclone présent sur l'Europe centrale résiste près des régions frontalières de la Belgique et de l'Allemagne. Il limitera le renforcement du vent entre le Nord-Pas-de-Calais et la plaine d'Alsace, ce qui ne favorisera pas une amélioration rapide de la qualité de l'air.