Prévisions météo : comment ça marche ?

Il existe 5 maillons principaux sur la chaîne de production de la prévision météo :

1) L’observation, ou l’analyse du temps actuel. Avant le pronostic, il faut un diagnostic. Pour prévoir, il faut partir d’un état initial : ce qui se passe en ce moment même dans le ciel de notre planète. C’est le rôle de l’OMM (Organisation Mondiale de la Météorologie) de veiller au bon fonctionnement de la veille météorologique à travers les réseaux de mesures sur terre (stations et radars), sur mer (bouées, navires), dans l’air (radio sondages, avions) et depuis l’espace (photos et télédétections des satellites).

2) Le modèle météo : ce que l’on appelle « modèle météo » est en fait la simulation de l’évolution de l’atmosphère calculée sur de super-ordinateurs à partir de lois physiques. Tout commence avec le « modèle numérique global », c’est-à-dire la prévision des grands systèmes météorologiques qui tournent tout autour de la terre : courant Jet, températures à différentes altitudes, évaporation de l’océan, etc. Ce calcul, nécessitant une puissance informatique extraordinaire, relève de la mission des grands centres spécialisés comme la NOAA (l’agence américaine National Oceanic and Atmospheric Administration) et l’ECMWF (Européan Centre for Medium-range Weather Forecasts).

3) Le « modèle haute résolution » qui calcule, à partir des résultats des modèles globaux, l’évolution de la situation à l’échelle locale (pays, région, département…). Il tient compte des phénomènes d’échelles aérologiques comme le développement des orages et les régimes de brises. Lors de cette étape, le résultat s’affine plus concrètement et permet déjà d’avoir une idée des prévisions météo sur une zone donnée.

4) L’interprétation par les prévisionnistes des sorties de modèles. L’expertise humaine, autrement dit par le biais de nos météorologues et de leurs compétences, permet de révéler l’évolution la plus probable et de traduire des données théoriques en temps sensible. L’équipe de Météo Consult/La Chaîne Météo effectue ses propres prévisions : nos présentateurs TV expliquent les cartes sur lesquelles ils ont eux-mêmes travaillé.

5) La communication : elle est adaptée à chaque support de diffusion (télévision, vidéos web, cartes sur applications mobiles, etc) pour mettre en valeur toute la qualité de l’information. Les bulletins concernent des zones aussi précises que possible. De plus, les applications mobiles et l’Internet permettent de visualiser des cartes, des animations de photos prises depuis les satellites ou d’images de système pluvieux élaborées à partir des relevés des radars de précipitations. Enfin, les prévisionnistes s’expriment sur des vidéos pour expliquer la situation et bien insister sur les points forts d’une prévision, mais aussi sur les zones d’incertitudes.

Pas de maillon faible pour obtenir la meilleure info météo avec La Chaîne Météo !