Pourquoi l'amélioration prévue pour le week-end ne va pas durer
Alors que le temps humide et orageux semble interminable avec un excédent pluviométrique de 79% pour ces deux décades de mai, l'amélioration prévue pour ce week-end de la fête des Mères sera la bienvenue. Mais cette embellie ne sera que de courte durée.
Le contexte printanier n'est pas favorable cette année avec des précipitations qui semblent interminables en de nombreuses régions. D'ores-et-déjà, ce printemps est le plus pluvieux de ces 15 dernières années et le mois de mai figurera sur le podium des plus arrosés.
Ces conditions constituent une bonne nouvelle pour la recharge des nappes phréatiques, après deux années de déficit prononcé. Le prix à payer sont les inondations ainsi qu'un ressenti durablement maussade, surtout au nord-est et au sud-ouest. Dans ce contexte, l'amélioration prévue ce week-end sera la bienvenue à bien des égards.
Une parenthèse de temps agréable pour le week-end de la fête des Mères
© La Chaîne Météo
Le contexte dépressionnaire de ces dernières semaines va connaître une accalmie, un peu à l'image du week-end de l'Ascension, mais en moins généralisé et en plus court. Il faudra donc en profiter, car cela tombe pendant le week-end, ce qui sera favorable pour vos activités extérieures, nombreuses à cette époque de l'année.
Cette amélioration sera permise par le regonflement d'un petit anticyclone sur l'arc atlantique samedi, qui apportera le beau temps par l'ouest. À l'opposé, des averses tomberont encore sur le flanc est, et en montagne. À la faveur du meilleur de l'ensoleillement, les températures remonteront dans les moyennes de saison.
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Dimanche, cet anticyclone va s'étaler faiblement, apportant de larges éclaircies dans une ambiance plus printanière. Le ciel ne sera pas tout bleu pour autant et sera voilé sur l'ouest, mais le ressenti sera agréable. À noter que des nuages s'épaissiront au nord-ouest avec un risque de quelques gouttes.
Vers une nouvelle dégradation la semaine prochaine
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De nouvelles dépressions se formeront sur l'Atlantique Nord et se dirigeront vers les iles britanniques dès lundi, apportant un temps lourd et nuageux à l'approche du front froid venant de l'ouest. De nouveaux orages pourraient éclater entre lundi et mardi. À ce jour, l'ampleur de la dégradation orageuse reste encore à préciser, mais la configuration ne serait pas, dans un premier temps, semblable à celle de cette semaine avec la goutte froide aggravante. Les orages seraient plus épars, traversant la France d'ouest en est de façon assez classique. Cette évolution démontre que le temps n'arrive pas à se stabiliser en dehors de quelques parenthèses éphémères.
Quelle évolution pour le mois de juin ?
À ce jour, dans la continuité de notre tendance à 4 semaines (actualisée chaque jeudi), il n'y a pas d'amélioration nette et durable en perspective au moins jusqu'à la mi-juin. Mais progressivement, l'évolution générale du temps semble moins défavorable qu'actuellement. Les perturbations s'annoncent graduellement moins fortes, et les températures pourraient grappiller quelques degrés, surtout à partir du début du mois. Un petit air d'été pourrait commencer à se faire sentir, même si, selon nos prévisions à long terme, juin pourrait être encore marqué par de l'humidité (surtout dans l'est et en montagne), avec des températures repassant légèrement au-dessus des moyennes de saison.