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Climat de janvier : tempêtes, crues et vagues de froid

Regis CREPET

Par Regis CREPET, météorologue
mis à jour le

Chaque mois, La Chaîne Météo revient sur les principales caractéristiques climatiques qui règnent à cette époque de l'année en France métropolitaine. Le mois de janvier est statistiquement le mois le plus froid en France, parfois marqué par des vagues de froid sévères. Il est aussi un mois de tempêtes et d’inondations, telle la crue centennale de la Seine en janvier 1910. Focus sur ce qui peut vous attendre durant ce mois en France.

Janvier est le mois le plus hivernal en France. La lente augmentation de la durée du jour n’est pas suffisante pour atténuer les vagues de froid venant de l’est et les jours sans dégel sont fréquents à l’est du pays. Mais ce mois est également marqué par le passage des dépressions océaniques qui entraînent de fréquentes tempêtes. Autre marqueur des mois de janvier : les précipitations et les inondations. Entre les pluies répétitives et les redoux faisant fondre la neige, janvier est souvent synonyme de débordements des cours d’eau avec des crues lentes caractéristiques de la période hivernale : la crue centennale de la Seine en janvier 1910 en est l’exemple historique.

Températures en janvier : les plus grandes vagues de froid

© La Chaîne Météo

Le mois de janvier est, statistiquement, le mois le plus froid de l’année en France métropolitaine. On y observe les vagues de froid les plus intenses, même si certaines se sont produites également en février. La faible durée du jour ne permet pas aux températures de remonter et lorsqu’il neige en plaine, l’ensoleillement est trop faible pour la faire fondre en journée. Les nuits longues sont propices aux fortes gelées lorsque le ciel est dégagé. Enfin, au plus fort de l’hiver, le continent européen est généralement bien refroidi, ce qui permet à l’air froid présent sur l’est du continent de parvenir par pulsions jusqu’en France, ce que l’on appelle le « Moscou-Paris ». Le dernier mois de janvier ayant présenté ces caractéristiques s’est produit en 2017, avec un froid sec et ensoleillé.

Par le passé, on a observé en France des mois de janvier véritablement glacials : les quatre plus rigoureux depuis 1900 furent ceux de 1940, 1942, 1963 (l’hiver du siècle) et 1985, où la température était descendue à -13,9°C à Paris-Montsouris et -20°C à Caen. La température la plus basse revient à Mouthe (25), la « petite Sibérie », où on a relevé le record de froid en France avec -36,7°C le 13 janvier 1968. Outre ces records de froid, les mois de janvier ont parfois été mémorables par d’abondantes chutes de neige en plaine : celui de 1979 a été marqué par un véritable blizzard au nord de la Loire, qui avait commencé dès le Réveillon de 1978, et qui paralysa la Normandie et le bassin parisien. Notons aussi que certaines températures maximales, en journée, peuvent rester très basses lorsqu’il neige ou sous l’effet d’une bise venant de l’est : ainsi, lors des grandes vagues de froid, le thermomètre est parfois resté bloqué entre -7°C et -10°C, avec des valeurs remarquables comme -15°C au meilleur de la journée à Reims et -10°C à Paris le 16 janvier 1985. Lors de ces vagues de froid, les grands fleuves charrient des glaçons, notamment la Loire.

Lors de la vague de froid de janvier 1997, il avait fallu briser la glace sur le Rhin à Strasbourg pour permettre la navigation fluviale. Des banquises se sont formées sur les plages de la mer du Nord en janvier 1963 et en 1997.

© Météo Paris

Neige à Nice lors de la vague de froid de janvier 1985

A l’inverse, certains mois de janvier ont été marqués par de grandes douceurs. Ils alternent assez équitablement avec les mois de janvier froids, et on en observe dans les années 1920, 1940, autour de 1975, en 1988 puis, de façon plus récurrente, depuis 2008. Le plus doux revient à l’année 2018, suivi de 2014 et 1988. Dans les cas les plus doux, les températures peuvent atteindre des pics entre 15° et 17°C, voire dépasser la barre des 20°C. Le record de douceur en janvier est de 27,1°C à Roquesteron, dans l’arrière-pays niçois, le 19 janvier 2017. On a relevé aussi 22,1°C le 30 janvier 2002 à Clermont-Ferrand (63) et 23,4°C le 5 janvier 1999 à Biarritz (64). Puis, le 1er janvier 2022 est marqué par une vague de douceur qui dure depuis Noël : de nombreux records sont battus, aussi bien au sud-ouest avec 24°C à Biarrtitz et 26°C à Cambo-les-Bains (64) qu'au nord avec 16,8°C à Caen (14) et 17,3°C à Calais (62).

Les extrêmes relevés en janvier depuis 1900

© La Chaîne Météo

Les températures, au plus bas de l'année, se stabilisent autour du 15 janvier en moyenne statistique, avec peu de différence entre le début et la fin du mois. Ce mois hivernal connaît des extrêmes aussi bien en termes de froid que de douceur. Au cours de ce mois, les valeurs extrêmes sont en effet comprises entre -36°C et 27°C, avec une concentration des températures les plus basses autour des années 1940, 1960 et 1980 en majorité.

Depuis le début du 20 ème siècle, les plus grandes vagues de froid hivernales se sont produites en janvier, hormis celle de février 1956. Les vagues de froid les plus sévères depuis 1900 se sont produites dans les années 1940 à 1945, avec des températures s’abaissant à -24°C à Metz et Reims, -22°C à Clermont-Ferrand et -17°C à Rennes. Celle de janvier 1963 s’inscrit dans l’hiver le plus froid du siècle, avec jusqu’à -26°C à Vichy et -18°C à Montpellier. Celle de janvier 1985 est la dernière véritable grande vague de froid en date, avec jusqu’à -25°C à Saint-Etienne et Vichy, -20°C à Caen et Auch, et -13,9°C à Paris. Le mois de janvier 1997 fut également marqué par une grande vague de froid, avec jusqu’à -23°C à Troyes. Janvier 2017 a connu également une vague de froid modérée mais sans commune mesure avec celles des « grands hivers ». On avait relevé cependant -15,6°C à Luxeuil-les-Bains (70).

La douceur est parfois remarquable en janvier. Survenant après les premiers froids de décembre, des redoux d’autant plus spectaculaires ont pu se produire en janvier, faisant fondre la neige parfois jusqu’à haute altitude en montagne, comme lors des années 2015. Les mois de janvier les plus doux se sont produits en 1936, où il faisait 16°C à Paris et 20°C à Clermont-Ferrand. Même douceur ambiante en janvier 1975 avec plus de 15°C sur l’ensemble du pays, ainsi qu’en 1988 où l’ambiance est printanière. Des records mensuels de douceur sont battus pour le Nouvel an 2023 où les températures atteignent des niveaux de 1er mai : 18,6°C à Besançon et Colmar, 19°C à Vichy et jusqu'à 24°C à Dax. Lorsque cette douceur se combine à un déficit de précipitation, on assiste parfois à un paysage montagnard démuni de neige, comme en 1931, 1963 ainsi qu’en 1988, mais aussi 2023. Au total, on note que les températures extrêmes en janvier sont de -36,7°C le 13 janvier 1968 à Mouthe (Doubs) pour le froid et de 27,1°C à Roquesteron, dans l’arrière-pays niçois, le 19 janvier 2017, pour la douceur.

© La Chaîne Météo

Températures extrêmes relevées en janvier depuis 1900

Min Max

-36,7°C, 13 jan 1968 à Mouthe (25) 27,1°C, 19 jan 2017 à Roquesteron (06)

-27,1°C, 3 jan 1971 à Grenoble (38) 25°C, 29 jan 1944 à Perpignan (66)

-26,9°C, 05 jan 1971 à Vichy (03) 24,5°C, 17 jan 1930 à Pau (64)

-25,6°, 04 jan 1971 à Saint-Etienne (42) 23,4°C, 5 jan 1999 à Biarritz (64)

-25°C, 9 jan 1985 à Nevers (58) 22,1°C, 30 jan 2002 à Clermont-Fd (63)

Tempêtes : le grand défilé des dépressions atlantiques

© La Chaîne Météo

Au cœur de l’hiver, le mois de janvier est le deuxième mois le plus sujet aux tempêtes après février : depuis 1980, 7 tempêtes majeures s’y sont produites en France, avec un plus grand nombre dans la décennie 1990 à 2000. Même si leur violence n’est pas dans les records absolus, leur fréquence est plus grande en raison du flux d’ouest océanique plus dynamique en plein hiver. Les mois de janvier les plus tempétueux ont été observé en 1968 (162 km/h à Perpignan et 126 km/h à Orléans), en 1974 (158 km/h à Boulogne Sur Mer et 112 km/h à Paris), en 1984 (166 km/h en Corse, 148 km/h en Bretagne), et surtout en 1988 (entre 150 et 170 km/h près de la Manche et en Corse), et en 1990 (176 km/h à la pointe du Raz et 140 km/h à Paris-Roissy). 4 tempêtes remarquables se sont enchaînées en début janvier 1998 avec des valeurs exceptionnelles : 191 km/h à Lorient, 160 km/h au Cap de la Hève (76), et 180 km/h sur l’île de Groix. Ensuite, les tempêtes sont devenues moins fréquentes et moins violentes depuis la décennie 2000 : notons celle de janvier 2003 (137 km/h sur l’île de Groix) et de 2004 (193 km/h au port de Bastia) et bien sûr la tempête remarquable Klaus du 24 janvier 2009, avant-dernière tempête historique survenue en France avec Xynthia (en février 2010) : au passage de Klaus, les rafales ont atteint 161 km/h à Bordeaux et 184 km/h à Perpignan.

Précipitations : entre le manque de neige et les inondations majeures

© La Chaîne Météo

Le mois de janvier est statistiquement un mois assez pluvieux sur la France, sous l’influence des vents dominants d’ouest océaniques chargés d’humidité. Cependant, les cumuls pluviométriques sont plus modérés qu’en automne, notamment au sud-est, où les épisodes méditerranéens cessent avec l’avancée dans la saison.

Statistiquement, les régions de la façade atlantique sont les plus arrosées, alors que les régions de l’est sont les plus sèches en raison d’un climat plus continental, froid et sec. Les cumuls mensuels varient de 1 à 4, avec par exemple 32 mm en moyenne à Strasbourg (67) contre 144 mm à Brest (29).

Les mois de janvier sont soumis majoritairement au flux océanique venant de l’ouest, dans lequel défilent les perturbations. On parle de flux zonal. Dans ce contexte, les cumuls pluviométriques généralisés entraînent de lentes montées des eaux, capables de faire déborder les grands fleuves et d’entraîner de longues inondations. La Seine est particulièrement sujette à ces crues lentes, comme en janvier 2018. Les principales crues de la Seine se sont produites lors des mois de janvier, comme en 1982, 1955, 1924 et 1910. Ces crues peuvent être majorées par la fonte des neiges tombées en plaine, ce qui fut le cas en 1910.

© Météo Paris

Crue de la Seine à Paris en janvier 1910. Ici, devant la gare Saint Lazare (photo : Météo Paris)

Certaines années, le mois de janvier est marqué par la persistance d’un anticyclone, responsable alors d’un temps sec mais froid avec des brouillards souvent givrants. Ces configurations météorologiques ne sont pas propices aux chutes de neige en montagne, comme en 1988 et en 2017, ce qui inquiète alors fortement le secteur du tourisme hivernal en montagne. La montagne connaît ainsi des cycles d’hivers secs et doux lorsque ces anticyclones se positionnent durablement sur la France. La situation devient encore plus défavorable lorsqu’ils s’accompagnent d’air doux en altitude : si des inversions thermiques favorisent du gel dans le fond des vallées, les stations d’altitude peuvent subir une douceur printanière, mettant à mal un enneigement rendu déficitaire par le manque de précipitation. Ce type de situation s’est produit notamment en janvier 1932, 1964, 1988 et 1989, puis 2007, 2019 et 2023.

Les régions les plus et les moins ensoleillées en janvier

© La Chaîne Météo

Entre le 1er et le 31 janvier, la durée du jour augmente d’une heure, ce qui se traduit par un ensoleillement en hausse par rapport au mois de décembre. D’un point de vue climatique, on trouve en janvier une disparité nord /sud assez nette, entre un temps plus nuageux au nord du pays et plus ensoleillé vers le sud, et notamment vers la Méditerranée. Les régions situées au nord de la Loire sont plus défavorisées en raison soit de nuages bas et de brouillards plus fréquents, soit à cause des perturbations qui circulent d’ouest en est et s’accrochent sur les reliefs. L’arc atlantique est assez homogène de Brest à Biarritz en raison d’un ciel souvent changeant, tandis que le sud-est bénéficie du meilleur ensoleillement, surtout les années à Mistral (comme en janvier 2019) qui maintient un ciel limpide. Comme en décembre, les régions les plus nuageuses, comme à l’est, ne sont pas forcément celles où il pleut le plus.

C’est arrivé en janvier

. Des tempêtes dévastatrices

Le 16 janvier 1955, une puissante tempête balaie la moitié nord avec 190 km/h à Cambrai et 160 km/h à Angoulême. Du 2 au 5 janvier 1998, une série de 4 puissantes tempêtes circule à grande vitesse en Manche. Les vents tempétueux balaient le nord de la Loire. Les rafales atteignent une force assez rare avec de 150 à 170 km/h le long des côtes de la Manche (173 km/h à Fécamp, 76). Ces tempêtes ont un impact économique important (jusqu’à 500 000 foyers privés d’électricité). Hormis les tempêtes de décembre 1999, la Manche n’a plus connu de telles tempêtes depuis lors. Le 24 janvier 2009, la tempête Klaus ravage le tiers sud-ouest de la France avec des rafales atteignant 161 km/h à Bordeaux, 184 km/h à Perpignan et 191 km/h au Cap Béar (66). C’est la dernière tempête majeure (avec Xynthia en février 2010) a frapper la France. On dénombre 12 victimes en France. Les dégâts considérables sont estimés à 1,2 milliards d’euros.

. Des inondations majeures

Les plus grandes crues de la Seine se sont produites en janvier.

Celle de 1910, d’occurrence centennale, est la plus importante. Elle a débuté le 18 janvier suite à des cumuls de pluie historiques sur le bassin versant de la Seine jusqu’au Morvan venant se cumuler à la fonte de la neige tombée précédemment. Le pic de crue se produit le 28 janvier. 1924 : brève mais intense crue de la Seine le 6 janvier. 1955 : neige, puis redoux et pluies abondantes provoquent une crue majeure le 23 janvier. 1982 : faisant suite à un automne déjà très pluvieux, de nouvelles pluies provoquent une crue majeure avec un maximum le 14 janvier. Des chutes de neige viennent compliquer la situation. 2018 : la Seine et ses affluents connaissent une crue importante, classée parmi les 5 plus importantes depuis 1900. La crue dure 15 jours à Paris, jusqu'en début février, où la neige vient compliquer la situation.

© La Chaîne Météo

La crue de la Seine de janvier 2018 se poursuit jusqu'en février (ici, à Triel sur Seine)

Des crues parfois importantes se produisent dans l’ouest de la France sous l’effet du défilé des perturbations, comme en janvier 2001 en Bretagne, où la ville de Redon (35) est à nouveau durement inondée après les crues de décembre.

. Des tempêtes de neige historiques

Les mois de janvier se caractérisent parfois par de grandes vagues de froid, responsables de chutes de neige importantes en plaine, jusque sur les littoraux. Certaines chutes de neige ont pris l’aspect de véritables blizzards :

1966 : une courte mais intense vague de froid provoque d’abondantes chutes de neige en plaine, avec 20 cm à Paris : la neige ne sera déblayée que très lentement et les parisiens se déplacent à ski. 1979 : après la neige du Réveillon, un deuxième blizzard paralyse la Normandie, le Centre et le bassin parisien. Le vent associé à la neige forme des congères de plus de 2 m en Beauce (28) et en basse Normandie, piégeant des centaines d’automobilistes. L’Armée doit venir secourir ces « naufragés de la neige ».

© Jacky Guermeur

© La Chaîne Météo

Des centaines d'automobilistes ont été pris au piège de la neige en Beauce, en janvier 1979.

1985 : la vague de froid historique de janvier provoque surtout des records de froid, mais la neige tombe en abondance au sud de la France jusque sur la Côte d’Azur, avec 38 cm à Nice (record). 1987 : le mois de janvier est à nouveau froid et surtout très enneigé, avec jusqu’à 40 cm en Bretagne, 20 cm de neige à Marseille et de 10 à 20 cm en région parisienne. Dans un contexte de vague de froid, ces neiges se maintiennent durablement au sol, jusqu’au début février. Le Plan ORSEC est déclenché pour venir en aide aux centaines d’automobilistes bloqués. Depuis ces grands hivers, les chutes de neige sont devenues moins fréquentes et moins abondantes en plaine, mais on note tout de même une chute de neige mal prévue le 4 janvier 2003 qui paralyse l’Ile de France (avec 4 à 8 cm de neige qui gèle sur les routes). 2010 : le mois de janvier est à nouveau froid et enneigé en France, avec plusieurs épisodes neigeux qui donnent 30 cm de neige à Alençon (61) et 20 cm à Chartres (28). La neige gagne vers le sud où il tombe 35 cm à Grenoble (38), 20 cm à Valence (26) et en Camargue (13), et 8 cm à Toulouse (31). Janvier 2019 : le 22, la neige fait son apparition en plaine avec 5 à 8 cm en Ile de France et 13 cm à Lille.

. Des records de froid absolus

Les records de froid en France sont observés lors des mois de janvier, le plus froid étant celui de 1985.

Les mois de janvier 1940, 1942, 1945 et 1946 sont très rigoureux. On relève des températures de -24°C à Reims, -22°C à Clermont-Ferrand, -21°C à Lyon, -18°C à Montpellier et -15°C à Paris. 1954 : l’hiver où l’Abbé Pierre a créé l’association Emmaüs n’est pas le plus froid, mais on a relevé quand même -18°C à Nancy et -16°C à Strasbourg en janvier. L’hiver 1962-1963 est le plus froid du siècle, mais surtout le plus long. Dans ce contexte qui dure 3 mois, janvier est glacial mais très sec et ensoleillé. On enregistre -27°C à Ambérieux, -23°C à St-Etienne, -18°C à Montpellier et -13°C à Paris. 1971 : le froid est glacial de la fin décembre au 10 janvier, avec -27°C à Grenoble, -22°C à Lyon et -20°C à Nancy. 1985 : le mois de janvier est marqué par une longue vague de froid intense. A Paris, il s’agit même du mois de janvier le plus froid depuis 1838. On relève presque -40°C dans le Doubs, -25°C à Louviers (27), -23°C à Nevers, -18°C à Paris et -7°C à Nice, sous la neige. 1986 : 2ème mois de janvier très froid consécutif, avec -17°C à Troyes. 1987 : 3ème mois de janvier glacial de suite, avec -22°C à Mulhouse, -13°C à Paris et -10°C à Marseille. 1997 : dernière grande vague de froid en France en janvier à ce jour. On relève -23°C à Troyes et -17°C à Strasbourg. 2010 : janvier est surtout marqué par la neige en plaine, mais quelques températures très basses sont ponctuellement relevées, avec -20,6°C à Brétigny-sur-Orge (record de 1985 battu) et -17.5°c à Melun (77). 2017 : une vague de froid sec se met en place avec des températures nocturnes très basses : avec -15° à Colmar, -16° à Luxeuil et localement -20°C dans le Jura.
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