Soleil de printemps : aussi dangereux qu'en été
Au sud de la France, le ciel est particulièrement dégagé cette semaine. Ces rayons de soleil printaniers donnent souvent envie de s'exposer sans attendre l'été. C’est pourtant à cette période de l'année que le soleil s’avère le plus dangereux pour la peau.
Les premiers rayons du printemps sont en effet les plus redoutables : notre peau n’est pas encore préparée à subir un fort ensoleillement, ne vous exposez donc jamais plusieurs heures de manière subite, mais préférez une exposition progressive. Exactement comme les plantes d’intérieur que l’on sort soudainement sur les terrasses et balconnières aux premiers rayons de soleil, et qui parfois, brûlent en l’espace d’une seule après-midi printanière !
Contrairement à ce que l’on peut croire, les UV sont aussi néfastes au printemps qu’en août. Voilà pourquoi les peaux sensibles doivent être protégées avec de la crème solaire écran total de mars à octobre.
La dangerosité du soleil varie en fonction de plusieurs paramètres :
- la latitude : les rayons sont plus dangereux sous les tropiques
- l’altitude : plus vous montez en altitude, plus les rayons sont puissants : une exposition à la montagne est plus néfaste qu’une exposition à la plage !
- l’heure : les rayons varient en fonction de l’heure : à midi, ils sont verticaux et causent plus de dommages sur la peau
- les saisons : l’été, les rayons sont plus intenses que l’hiver. Cependant, une exposition prolongée au soleil en plein mois de décembre peut aussi avoir de graves conséquences.
Profiter du printemps sans brûler
Pour autant, il n’est pas nécessaire de renoncer totalement au bronzage, mais juste de savoir comment tirer le meilleur du soleil, sans en subir les dommages :
- équipez-vous de l'indispensable : chapeau, t-shirt de couleur claire, lunettes, et crème solaire à renouveler toutes les 2 heures au moins
- évitez les expositions entre 11h et 16h
- restez à l’ombre autant que possible
- limiter à moins de 4 heures par jour l’exposition
N’oubliez pas que 80 % des dommages provoqués par le soleil se produisent avant 18 ans, un coup de soleil chez un enfant ne doit donc jamais être pris à la légère : 4 minutes d’exposition solaire chez un enfant correspondent à 1h pour un adulte !