Juillet 2015 : troisième mois le plus chaud jamais enregistré
Après les coups de chaleur successifs auxquels la France a fait face durant le mois de juillet, l'heure est au bilan. La Chaine Météo fait le point sur les excédents de températures enregistrés.
Le début de ce mois de juillet a été exceptionnel à plusieurs titres. Alors que la sécheresse fait rage dans de nombreuses régions, deux canicules se sont succédées au cours de la première quinzaine, la première ayant été relativement précoce et intense. D’ailleurs de nombreux records mensuels de chaleurs ont été battus, comme à par exemple à St-Etienne (41,1°C), alors que les 40°C ont été atteints dans de nombreuses régions et jusqu’en Île de France le 1er Juillet.
Pour autant, si l’on prend en compte les données à l’échelle du pays sur les 28 premiers jours de juillet, celui de 2015 se place « seulement » au troisième rang des mois les plus chauds après 2006. Effectivement, l’excédent par rapport à la moyenne nationale de juillet est pour le moment de +2,4°C, juste derrière 1983 (+2,7°C), et loin derrière 2006 (+3,6°C).
L’est du pays fortement touché par la chaleur
Ce retard par rapport à 2006 s’explique par l’ampleur géographique des coups de chaleur, ceux-ci n’ayant touchés que temporairement l’ouest de la France en 2015, où les écarts à la norme sont faibles, alors qu’en 2006, tout le pays était concerné.
D’ailleurs, si l’on s’intéresse uniquement à l’est du pays, 2015 se place alors en pole position, que ce soit à Nice, Dijon, Besançon, Metz, Lyon, ou encore Strasbourg (+3°C à +5°C par rapport à un mois de juillet normal).
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