Canicule cette semaine : comme en 2003 ?

La canicule de cette semaine peut-elle être comparée à l'événement dramatique de 2003 en termes d'intensité et de durée ?

Une canicule précoce

Des températures atteignant ou dépassant 40°C, la France en a déjà connu. Cependant, la période à laquelle celle-ci a lieu est assez rare. En effet les canicules ont lieu préférentiellement entre fin juillet et début août, périodes où les masses d'air sont les plus chaudes sur l'Afrique du Nord et où les dépressions sont faibles et ont du mal à contrecarrer les effet des hautes pressions. En 2003, la canicule avait eu lieu dans la première quinzaine d'août alors que celle que nous allons connaître va débuter fin juin et se poursuivre en juillet augmentant la probabilité de battre des records.

Une canicule plus courte ?

Si le niveau des températures s'annonce exceptionnel, la durée devrait s'avérer moins importante qu'en 2003 au nord alors qu'au sud d'une ligne Toulouse / Lyon, l'ampleur de la canicule semble inédite. En juin, les dépressions sont encore assez vigoureuses, renforcées par des descentes d'air froid encore importantes sur l'Atlantique. Résultat, les perturbations pourraient venir plus facilement titiller les hautes pressions en provoquant plusieurs salves orageuses et couper progressivement l'alimentation en air chaud sur les réhions du nord (même s'il continuera à faire chaud mardi et mercredi puis vendredi et samedi prochain). En 2003, il a fallu attendre presque deux semaines pour que les perturbation viennent à bout de la canicule. Pour l'instant ce n'est pas le scénario envisagé pour la canicule à venir.

Plus de détails avec notre météorologue dans la vidéo d'illustration.