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Orage : un phénomène pas toujours facile à prévoir
Par Cyrille DUCHESNE, météorologue
mis à jour le
Les orages peuvent survenir en toute saison même s'ils surviennent plus fréquemment entre mai et septembre. Selon, les situations
Les orages peuvent survenir en toute saison même s'ils surviennent plus fréquemment entre mai et septembre. Selon, les situations météo, les orages sont plus ou moins faciles à prévoir.
Une cellule orageuse qui s'étend sur une dizaine de kilomètres de hauteur au sein d'un nuage appelé cumulonimbus ne fait que quelques kilomètres de large. C'est donc un phénomène de petite taille, si on le compare à un front perturbé qui s'étend sur des centaines de kilomètres. C'est pour cela que les modèles numériques de prévision à l'échelle globale ont souvent du mal à les prévoir. En revanche l'utilisation de modèles numériques de prévision à maille fine (quelques kilomètres) permet de mieux prévoir les phénomènes orageux.
Plusieurs paramètres météo rentrent en compte dans le déclenchement d'un orage et interagissent entre eux ce qui rend la prévision des orages souvent difficile. Pour la prévision des orages on utilise donc différents paramètres tels que les indices d'instabilité de l'atmosphère, les vitesses et la direction du vent, la température et l'humidité de la masse d'air à différents niveaux d'altitude.
On peut distinguer grands types de situations à orages :
1. Des orages localisés : situation de marais barométrique
Ils se produisent le plus souvent en été lorsque le gradient de pression au sol est peu important (pressions souvent comprises entre 1010 et 1015 hPa), d'où le terme de marais barométrique. Pour qu'ils se produisent, il faut que la masse d'air soit fortement réchauffée au niveau du sol tands que de l'air beaucoup plus froid soit présent en altitude.
Il s'agit le plus souvent d'orages localisés, qui se déplacent lentement voire stationnent pendant plusieurs heures au même endroit. Ils peuvent être potentiellement violent et donnent lieu à d'importants cumuls de pluie étant donné leur lente vitesse de déplacement. Ils se produisent le plus souvent aux heures les plus chaudes de la journée, c'est à dire en fin d'après-midi. Ils se produisent plus fréquemment sur les reliefs qu'en plaine car les courants ascendants et les pentes jouent un role déclencheur de ces orages.
Leur prévision est souvent difficile car ils se déplacent souvent de manière aléatoire et certains secteurs d'une même région passent complètement au travers de ces orages tandis qu'à quelques kilomètres sous l'orage, les fortes pluies peuvent provoquer des inondations!
2. Les orages plus organisés au passage de fronts
Lorsqu'un important conflit de masse d'air se produit, une perturbation orageuse s'organise et peut concerner une grande partie de nos régions. Au printemps ou en été c'est le cas lorsque de l'air frais venu de l'Atlantique rentre en contact avec de l'air chaud et instable remontant depuis la péninsule ibérique. Des pluies orageuses traverses alors une grande partie du pays et plus souvent un axe allant des plaines du sud-ouest aux régions du nord-est. Les pluies orageuses peuvent être intenses et s'accompagner de violentes rafales de vent et de grêle. Avant l'arrivée des orages, la pression atmosphérique chute et le ciel s'assombrit par l'ouest ; avec l'arrivée des précipitations, la température perd parfois jusqu'à 8 à 10 degrés.
3. Les orages de traîne, dispersés
Lorsqu'un temps très instable se met en place sous l'influence d'une dépression associée à de l'air froid en alititude, un régime de traîne s'organise à l'arrière des perturbations océaniques avec un temps très agité. Cela se caractérise par une alternance d'éclaircies et de fortes averses qui s'accompagnent parfois de grêle, voire d'orage. Il s'agit généralement d'un coup de tonnerre ou deux au passage des averses et l'averse orageuse passe souvent très vite car le flux est très dynamique. Ces orages peuvent survenir en toute saison et notamment au printemps associés aux fameuses giboulées...
Retrouvez les prévisions météo pour votre ville, par téléphone, au 3201*
Une cellule orageuse qui s'étend sur une dizaine de kilomètres de hauteur au sein d'un nuage appelé cumulonimbus ne fait que quelques kilomètres de large. C'est donc un phénomène de petite taille, si on le compare à un front perturbé qui s'étend sur des centaines de kilomètres. C'est pour cela que les modèles numériques de prévision à l'échelle globale ont souvent du mal à les prévoir. En revanche l'utilisation de modèles numériques de prévision à maille fine (quelques kilomètres) permet de mieux prévoir les phénomènes orageux.
Plusieurs paramètres météo rentrent en compte dans le déclenchement d'un orage et interagissent entre eux ce qui rend la prévision des orages souvent difficile. Pour la prévision des orages on utilise donc différents paramètres tels que les indices d'instabilité de l'atmosphère, les vitesses et la direction du vent, la température et l'humidité de la masse d'air à différents niveaux d'altitude.
On peut distinguer grands types de situations à orages :
1. Des orages localisés : situation de marais barométrique
Ils se produisent le plus souvent en été lorsque le gradient de pression au sol est peu important (pressions souvent comprises entre 1010 et 1015 hPa), d'où le terme de marais barométrique. Pour qu'ils se produisent, il faut que la masse d'air soit fortement réchauffée au niveau du sol tands que de l'air beaucoup plus froid soit présent en altitude.
Il s'agit le plus souvent d'orages localisés, qui se déplacent lentement voire stationnent pendant plusieurs heures au même endroit. Ils peuvent être potentiellement violent et donnent lieu à d'importants cumuls de pluie étant donné leur lente vitesse de déplacement. Ils se produisent le plus souvent aux heures les plus chaudes de la journée, c'est à dire en fin d'après-midi. Ils se produisent plus fréquemment sur les reliefs qu'en plaine car les courants ascendants et les pentes jouent un role déclencheur de ces orages.
Leur prévision est souvent difficile car ils se déplacent souvent de manière aléatoire et certains secteurs d'une même région passent complètement au travers de ces orages tandis qu'à quelques kilomètres sous l'orage, les fortes pluies peuvent provoquer des inondations!
2. Les orages plus organisés au passage de fronts
Lorsqu'un important conflit de masse d'air se produit, une perturbation orageuse s'organise et peut concerner une grande partie de nos régions. Au printemps ou en été c'est le cas lorsque de l'air frais venu de l'Atlantique rentre en contact avec de l'air chaud et instable remontant depuis la péninsule ibérique. Des pluies orageuses traverses alors une grande partie du pays et plus souvent un axe allant des plaines du sud-ouest aux régions du nord-est. Les pluies orageuses peuvent être intenses et s'accompagner de violentes rafales de vent et de grêle. Avant l'arrivée des orages, la pression atmosphérique chute et le ciel s'assombrit par l'ouest ; avec l'arrivée des précipitations, la température perd parfois jusqu'à 8 à 10 degrés.
3. Les orages de traîne, dispersés
Lorsqu'un temps très instable se met en place sous l'influence d'une dépression associée à de l'air froid en alititude, un régime de traîne s'organise à l'arrière des perturbations océaniques avec un temps très agité. Cela se caractérise par une alternance d'éclaircies et de fortes averses qui s'accompagnent parfois de grêle, voire d'orage. Il s'agit généralement d'un coup de tonnerre ou deux au passage des averses et l'averse orageuse passe souvent très vite car le flux est très dynamique. Ces orages peuvent survenir en toute saison et notamment au printemps associés aux fameuses giboulées...
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