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Retour du froid : quel impact sur la santé ?

La Chaîne Météo

Par La Chaîne Météo
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Si l’arrivée d’un froid sec est souvent associé à une diminution des microbes dans l’imaginaire commun, la s

froid santé © 867608

Si l’arrivée d’un froid sec est souvent associé à une diminution des microbes dans l’imaginaire commun, la soudaine baisse des températures a d’autres conséquences moins positives.

L’impact du froid sur la santé, c’est justement l’objet d’un rapport publié par l’Institut de Veille Sanitaire, « Vague de froid et santé en France métropolitaine ».

L’étude a été réalisée de 1948 à 2003 sur une analyse de données météorologiques prélevées à Paris et Marseille. Température, humidité, et vent ont été confrontés aux chiffres de mortalité. L’objectif ? Définir la surmortalité liée au froid et mettre en place une communication efficace.


La température ressentie, un indice primordial



Majoritairement basé sur des études de données météo, le rapport révèle l’importance d’un indice méconnu, la température ressentie, qui a déjà fait plusieurs fois l’objet d’articles sur La Chaîne Météo : « le paramètre météorologique pertinent pour mesurer cet impact du froid est bien sûr la température de l’air, mais il ne tient pas compte des échanges thermiques entre l’air et le corps. Pour cela, différents indices ont été construits, dont l’indice de refroidissement éolien qui tient compte à la fois de la température et du vent. »


Froid et mortalité, un lien évident ?


L’analyse des données de mortalité et de températures, sur la période 1984-2003, a pu prouver un lien notable entre la baisse des températures et le pic de mortalité. Cette étude a, par exemple, mis en évidence le fait « que janvier est le mois le plus froid à Paris et petite couronne (Paris-PC) comme à Marseille. C’est également le mois où la mortalité est la plus élevée ».

Les affections les plus courantes


« Les mécanismes physiologiques déclenchés par le froid mettent en jeu les systèmes nerveux, endocrinien, cardiaque et respiratoire. Lorsque la température diminue, il s’ensuit une vasoconstriction et une augmentation du cholestérol, du fibrinogène et de la viscosité sanguine. Les pathologies les plus fréquemment influencées par le froid sont les maladies cardiovasculaires et respiratoires (dont l’asthme), l’hypothermie, le syndrome de Raynaud et les engelures, avec un impact immédiat pour certaines d’entre elles et pour d’autres un décalage pouvant atteindre trois semaines entre le pic de froid et la survenue de l’effet sanitaire. Les facteurs de risque sont l’âge élevé et le sexe féminin, le bas niveau social, les activités de plein air et la faible température à l’intérieur du logement » précise le rapport.


Retrouvez sur Internet notre interview vidéo de Karine Laaidi, épidémiologiste à l’Institut de Veille Sanitaire.



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