Météo du mois de juillet : quel impact sur le tourisme ?
Pluvieux, lourd, venté…Dans certaines régions, le temps du mois de juillet n’a pas été très clément envers les touristes. Selon la fédération nationale de l’hôtellerie de plein air (FNHPA), pour les professionnels du tourisme, « le mauvais temps est un facteur bien plus déterminant pour leur activité que ne l’est la crise économique ». Alors quelles ont été les répercussions de
Pluvieux, lourd, venté…Dans certaines régions, le temps du mois de juillet n’a pas été très clément envers les touristes. Selon la fédération nationale de l’hôtellerie de plein air (FNHPA), pour les professionnels du tourisme, « le mauvais temps est un facteur bien plus déterminant pour leur activité que ne l’est la crise économique ».
Alors quelles ont été les répercussions de la météo sur la saison touristique du mois de juillet ?
Bretagne et mauvais temps ?
Selon la FNHPA, « la Bretagne a été assez touchée par le mauvais temps, le taux de remplissage a été assez faible à certains endroits. » En effet, la région a été très peu ensoleillée durant le mois de juillet et les villes de Brest et Quimper ont atteint des niveaux de précipitation exceptionnels : 100 millimètres en un mois, alors que la moyenne est normalement de 40 à 50 millimètres.
Dans le Finistère, le camping Sunêlia L’Atlantique à Fouesnant nous confie que « mis à part la consommation de glaces qui a diminué, le temps n’a au aucun impact. Ici il fait un jour de beau temps, puis 1 jour de pluie depuis le début de l’été. Mais même les mauvais jours, il y a toujours quelques heures de beau temps. »
Dans le Morbihan, à Malestroit, le camping du domaine de Kervallon, précise que si "les emplacements plein air marchent moins bien, ce sont les hébergements protégés des conditions climatiques comme les mobil-homes et roulottes qui compensent ».
Le Sud, toujours au top malgré la tempête ?
« A l’inverse de la Bretagne et de la Normandie, le Sud a eu 80 % de remplissage dans les campings. Le résultat est aussi bon, voire mieux que l’année dernière sachant que 2008 était une année record » précise la FNHPA.
Cependant, « sur la côte aquitaine, la tempête Klaus qui a touché les Landes a obligé les campings à beaucoup réinvestir. La fréquentation a chuté à une certaine période dans les coins touchés, mais ça va mieux maintenant. Mais cela a eu au moins le mérite d’obliger les campings à renouveler leur offre. »
Selon Michel Lalanne, directeur du Comité départemental du tourisme des Landes, « la tempête du 24 janvier a seulement handicapé la saison touristique du printemps. 400 mobil-homes ont dû être remplacé sur 8000. Les campings ont dû tout réparer très vite pour le mois d’avril et ils étaient prêts pour l’été. Et les touristes ont apparemment déjà oublié ce qui s’est passé. »
Des disparités selon les étoiles
Répercussion certaine de la météo, l’évolution des hébergements vers plus de sécurité, comme nous l’explique la FNHPA : « il y a de très grandes différences selon le nombre d’étoiles : les campings 3 et 4 étoiles ont eu une super saison en juillet, et pour ceux qui sont moins bien équipé le taux est moindre mais tout de même correct. Il y a de grosses disparités selon le niveau d’équipement lié aux conditions climatiques. Les campings du Nord développent de plus en plus un « hébergement locatif » pour faire face au mauvais temps : mobil-homes, chalets, roulottes… Dans ce coin là, le haut de gamme se développe avec des équipements qui peuvent être utilisés quel que soit le temps, comme des piscines couvertes et des saunas.
Pour les autres, la progression est moindre. Mais il y a aussi des clients qui aiment le camping en partie à cause des aléas climatiques auxquels ils sont confrontés…»
Pour profiter au mieux de vos vacances quel que soit le temps, n’oubliez pas nos prévisions détaillées, actualisées toutes les 3h, sur votre téléphone au 3201.