Épisode de poussière du Sahara et de pollution à l'ozone jusqu'au week-end
Une remontée de poussières sahariennes concerne la France jusqu'à ce week-end sous l'effet d'une plume de chaleur en provenance d'Afrique du Nord. Des pluies de sable sont même attendues ce week-end. Cet épisode de chaleur et de sable du Sahara provoque également une pollution à l'ozone.
En lien avec une vaste dépression sur l'Atlantique et la mise en place d'un flux de sud dynamique, une importante remontée d'air chaud et sec, chargé en poussières désertiques, affecte la France. C'est une dépression au large du Portugal qui provoque à la fois l'épisode de chaleur actuel et cette advection de poussières du Sahara vers l'Europe de l'Ouest, portée par des vents de sud/sud-ouest.
Un important épisode de remontée de poussières et de sable du #Sahara concerne la France jusqu'à dimanche. Cette chaleur et ces poussières dégradent la qualité de l'air avec une #pollution à l'#ozone sur de nombreuses régions jusqu'à samedi. pic.twitter.com/5MFYHvg4ax
— La Chaîne Météo (@lachainemeteo) May 1, 2025
Les premières traces de poussières sont apparues dès jeudi sur les Pyrénées, avant de s'étendre vendredi et samedi à la majeure partie du pays, avant un net recul dimanche avec le basculement du flux au secteur nord et le début de la baisse des températures.
Ambleuse brumeuse et poussiéreuse sur les #Pyrénées ce jeudi. Le vent de sud transporte des poussières du #Sahara qui donne un aspect ocre au ciel dans le sud-ouest de la France aujourd'hui. pic.twitter.com/taWNIDQcgq
— La Chaîne Météo (@lachainemeteo) May 1, 2025
Cet épisode a plusieurs conséquences visibles : un ciel voilé et laiteux, un abaissement temporaire de la qualité de l'air, ainsi que des dépôts sur les voitures ou la neige encore présente en montagne. Quelques pluies localisées pourraient accentuer ces dépôts au sol, rendant la poussière plus visible samedi.
Pollution à l'ozone vendredi © la chaîne météo
En cette saison, les remontées de poussières sahariennes ne sont pas rares. Cet épisode s’annonce un peu plus discret que ceux de 2022, où des flux de sud très récurrents avaient favorisé des remontées massives dès la fin de l’hiver. Cette année, les conditions météorologiques ont été globalement moins propices, avec des flux d’ouest "zonaux" plus dominants.