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Conséquences des pluies durables : le secteur agricole durement impacté

Cyril WUEST

Par Cyril WUEST,
mis à jour le

Alors que le pays connaît une période durablement dépressionnaire avec un défilé incessant de perturbations, voilà que les conséquences de ces pluies sont nombreuses, que ce soit sur le plan des crues, des nappes, mais également sur le secteur agricole.

Tracteur dans un champ © LCM

Depuis cet été, les sols sont redevenus majoritairement saturés sur l'ensemble de la France métropolitaine, avec la reprise d'un flux zonal océanique. Avec ces pluies fréquentes, les conséquences sont nombreuses, notamment pour nos agriculteurs qui peinent à effectuer leurs travaux d'automne.

Des pluies copieuses sans long répit depuis plusieurs semaines

La situation météorologique actuelle en France ne cesse de se répéter depuis maintenant plusieurs semaines, et particulièrement depuis début octobre avec un flux constamment océanique et perturbé. Ajoutons à cela les ex-ouragans, repris dans le flux océanique, qui ont affecté le pays en apportant d'énormes quantités d'eau dans l'atmosphère, sous la forme de rivières atmosphériques.

Anomalie d'eau en surface © LCM

Actuellement, les sols sont saturés sur quasiment l'ensemble du pays, excepté le Roussillon. Les anomalies de teneur en eau dans les sols sont parfois à plus de 100%, ce qui démontre la singularité de la situation hydrologique actuelle.

Un calvaire pour les agriculteurs

Ces pluies ont eu la conséquence directe d'avoir des crues et des inondations, après les nombreux épisodes pluvieux qui se sont déclenchés, notamment dans l'ouest. Certaines régions peu habituées aux fortes pluies voient leur excédent d'eau dépasser les 130% comme le bassin parisien.

Anomalie d'eau en profondeur © LCM

C'est surtout la Seine-et-Marne qui a particulièrement été touchée par une succession de fortes pluies, liées notamment à Kirk dernièrement. Ces précipitations intenses ont provoqué des inondations dans les champs, rendant les travaux des agriculteurs particulièrement pénibles. En effet, en cette période de semis de blé, il faut au minimum 15 jours consécutifs de temps sec. Or, avec cette succession de perturbations, il est difficile de savoir quand semer, d'autant que ce blé, s'il est semé actuellement, pourrit rapidement.

C'est donc un véritable casse-tête pour nos agriculteurs pour le moment qui font face à un véritable « cercle vicieux ». Leur moral est en berne et les récoltes sont difficiles puisque les machines s'enfoncent dans la terre mouillée. Même chose pour les éleveurs qui sont parfois obligés de rentrer leurs bêtes qui ne peuvent plus aller dans le pré.

Malheureusement, même si des conditions plus calmes sont attendues pour le début des vacances de la Toussaint, de nouvelles pluies pourraient revenir en fin de semaine prochaine.

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