Sécheresse historique : mise en place d'une cellule interministérielle de crise
La première ministre Élisabeth Borne a décidé d’activer la cellule interministérielle de crise face à une « sécheresse exceptionnelle ». Les raisons : un déficit de pluie depuis l'hiver dernier, un printemps et un été avec des vagues de chaleurs successives qui ont mis la France à sec.
Une situation critique nécessitant des mesures fortes du gouvernement
La situation devient de plus en plus critique sur le plan de la sécheresse avec des conséquences qui se font sentir dans de nombreux domaines d'activités (agriculture, industrie, tourisme...). 93 départements sur 96 sont concernés par un niveau d'alerte induisant des restrictions d'eau. Une centaine de communes sont d'ores et déjà privées d'eau potable, leurs réserves étant insuffisantes.
Restrictions d'eau © La Chaîne Météo
La cellule interministérielle mise en place par le gouvernement doit permettre « d’assurer une remontée d’information régulière par les préfets de département des zones les plus touchées, d’anticiper l’activation éventuelle des plans ORSEC eau pour les agglomérations concernées et de coordonner les mesures de sécurité civile nécessaires (approvisionnement en eau des communes, livraison d’eau potable, etc.), selon le journal La Croix.
Une situation météo qui n'est pas près de s'améliorer...
Sécheresse : toujours pas de pluie significative en vue © La Chaîne Météo
Aucune pluie significative n'est en vue d'ici le 15 août si l'on excepte quelques orages, principalement sur nos massifs montagneux. Avec un anticyclone puissant et durable sur les Iles Britanniques, un flux de nord-est continental va continuer d'assécher nos sols. A cela s'ajoute le spectre d'une 4ème vague de chaleur généralisée la semaine prochaine, qui pourrait être assez généralisée et durable. Autant de signaux négatifs qui vont contribuer à l'accentuation d'une sécheresse dont les conséquences vont continuer de s'aggraver...