Retour de la fraîcheur et de la bise au nord

Par Cyril BONNEFOY, météorologue
mis à jour le 17/09/19 à 14h42

Si vous vous êtes habitués à la douceur matinale de ces derniers jours, il faudra vous couvrir au nord de la Loire et dans le centre-est, au moins jusqu’à vendredi avant une nouvelle hausse des températures.

Levée de la bise au nord : un ressenti plus frais

Un puissant anticyclone (1030 hp) se positionne en ce milieu de semaine sur les îles britanniques alors que la situation reste un peu plus dépressionnaire en Méditerranée. Cette situation est favorable à la levée de la bise sur le pays et en particulier sur les régions de la moitié nord. Au sud, le Mistral souffle également modérément. Ainsi, même si les températures de l’après-midi resteront autour des normales, la bise accentuera la sensation de frais, nous ramenant temporairement en automne alors qu’au sud l’été se poursuivra.

Des matinées de plus en plus fraîches

En début de semaine, les températures minimales étaient particulièrement élevées avec des excédents de 3 à 5°C par rapport aux normales. Dans la nuit de lundi à mardi, la température n’est pas descendue en-dessous de 14°C à Brest (normale : 9°C) ou encore de 18°C à Lyon (normale : 13°C). Dès mercredi matin, en raison du ciel dégagé et d’une masse d’air plus fraîche en provenance d’Europe du nord, les températures chutent, sauf près de la Méditerranée. Entre lundi et jeudi, les minimales perdront une dizaine de degrés, passant alors largement en-dessous des normales. Les régions les plus fraîches ou froides seront situées entre le Grand-Est et le centre-est mais nous devrions éviter les gelées.

Cette fraîcheur durera-t-elle ?

L’anticyclone se décalera vers l’Europe centrale en fin de semaine et le flux basculera progressivement au sud-est, faisant remonter nettement les températures au nord. Les matinées deviendront beaucoup plus douces et les maximales repasseront au-dessus des normales. En revanche, la période de beau temps ensoleillé prendra fin avec le retour d’orages et de pluie, ce qui est en revanche une très bonne nouvelle pour les sols et l’agriculture.