Semaine : une chaleur extrême, avant les orages
Une vague de chaleur se met en place sur la France à partir de lundi, et persistera la plus grande partie de la semaine. Ce nouvel épisode caniculaire (le deuxième de cet été 2019) s'annonce quasiment aussi intense avec des pointes à 42°C possibles localement.
La canicule de la fin juin 2019 restera dans les annales météorologiques notamment en raison du record national de chaleur atteint avec 46,0°C à Verargues (30). La nouvelle canicule attendue la semaine prochaine devrait appprocher l'intensité de celle de fin juin. Même si on ne devrait plus atteindre 45°C dans le sud, de nombreuses villes s'apprètent à connaître des températures historiquement hautes. Cette situation aggravera la sécheresse actuelle : aucune amélioration n'est prévue, en dehors de quelques orages.
La masse d'air remontant d'Afrique du Nord via la péninsule ibérique se maintiendra plusieurs jours, à priori jusqu'au vendredi 26 juillet. Les journée les plus chaudes seraient alors mercredi et jeudi prochains, avec une moyenne de 36°C à 38°C au nord-est, et de 37°C à 40°C du sud-ouest au centre-est : des pointes locales à 42°C sont possibles.
Le scénatio privilégiant la sortie de la canicule vendredi par l'ouest se confirme en ce début de semaine. Cet épisode caniculaire se terminera par des orages violents balayant le pays d'ouest en est entre vendredi et samedi.
Une chaleur plus intense qu'en juin au nord de la Seine
Ce nouvel épisode caniculaire s'annonce exceptionnel car c'est la dexième canicule de l'été. Dans ce contexte, de très nombreux départements allant du sud-ouest au centre-est et au nord-est de la France renoueront avec les seuils de canicule, dans la mesure où l'épisode persiste plus de 3 jours et 3 nuits à la suite. Les températures maximales attendues se situeront entre 36°C et 39°C au sud et au centre de la France avec des pics possibles à 40, voire 42°C, tandis que les valeurs dépasseront 37°C sur la moitié nord. Cette vague de chaleur sera plus forte que celle de juin pour les régions situées au nord de la Seine, de l'Ile-de-France aux Hauts-de-France.
Cette canicule, presqu'aussi intense que celle de juin 2019, inquiète en raison du contexte de forte sécheresse et des restrictions d'eau que nous connaissons.