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Crash d'avion au Soudan : une tempête de poussière en cause

La Chaîne Météo

Par La Chaîne Météo
mis à jour le

Un avion de la compagnie South Surpreme Airlines s'est crashé à l'atterrissage ce lundi à l'aéroport de Wau au Soudan du Sud. Les pistes s'orientent vers une mauvaise visibilité liée à une tempête de poussière.

© Twitter

Un avion de la compagnie South Surpreme Airlines s'est crashé à l'atterrissage ce lundi à l'aéroport de Wau. L'appareil transportait 44 personnes, qui auraient toutes eu le temps de sortir avant qu'il ne s'embrase. 14 blessés sont tout de même à déplorer. Selon les premières informations, les très mauvaises conditions de visibilité pourraient être responsables de l'accident.

L'anticyclone est actuellement situé sur l'Arabie Saoudite et des vents forts en provenance du Chad soufflent sur le Soudan du Sud. C'est justement ce vent à 50/60 km/h sur des sols asséchés qui a genéré une tempête de poussière ce lundi dans le nord-ouest du pays.

Accident d'avion et météo : des précédents

Les dangers météorologiques sont bien réels pour l'aviation : ils représenteraient environ 13% des causes d'accidents aériens. Mais il faut relativiser : tous les accidents liés à la météo n'aboutissent pas obligatoirement à une catastrophe de grande ampleur : dans la plupart des cas, il s'agit d'incidents au moment du décollage ou de l'atterrissage, principalement liés au brouillard ou à des pistes verglacées, occasionnant alors une grande frayeur aux membres d'équipage et aux passagers. Ainsi, un Airbus A340 a fait une sortie de piste remarquable le 2 août 2005 en atterrissant à Toronto en plein orage de grêle avec des rafales descendantes très subites : les 297 passagers et 12 membres d'équipage s'en sont sortis sans blessures graves.Si l'avion reste le moyen de transport le plus sûr au monde, les accidents existent et la météo fait partie des facteurs de risque. Les pilotes sont formés pour les appréhender, mais dans certaines conditions extrêmes, une concordance de plusieurs facteurs peut mettre en péril l'appareil. Il faut savoir que les pilotes reçoivent un bulletin météo au moment du départ, mais qu'une fois en vol, les radars ne permettent pas de voir loin à l'avance des cellules orageuses (moins de 200 km) ni d'anticiper de brusques variations de vent (turbulences).

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