Vents violents : quel impact sur les avions ?
Avec un risque de vents violents qui pourrait donner des tempêtes lors de ce premier week-end des vacances d’hiver, quel serait l’impact sur les décollages/atterrissages des avions ?
Le vent est un facteur déterminant pour l’aéronautique, il est au centre du phénomène de portance permettant aux avions de voler. C’est un phénomène venteux « aspirant » les avions vers le haut.
Le cas des tempêtes « classiques »
Dans ce cas-là, tout va dépendre de l’orientation du vent.
Si le vent est fort et soutenu mais souffle en continu face à l’axe de piste, il peut favoriser les conditions au décollage. L’avion aura besoin de moins de puissance pour décoller, ce qui raccourcit la durée nécessaire au décollage, économise du carburant et rend le décollage moins bruyant. Le même phénomène peut se reproduire à l’atterrissage, toujours si le vent souffle dans l’axe de piste.
À contrario, si le vent souffle en travers de la piste, il peut fortement déstabiliser l’avion et certaines pistes mal orientées peuvent être fermées : c’est pour cette raison que certains aéroports peuvent fermer leurs portes pendant une tempête.
Le cas des orages
Cette fois-ci, quelle que soit l’orientation du vent, celui-ci peut être dangereux pour l’aviation. En effet, même de face il peut créer ce que l’on appelle des «trous d’air» pouvant faire chuter un avion de plusieurs dizaines de mètres en très peu de temps. Cela peut bien évidemment causer de graves accidents au décollage ou à l’atterrissage.
Pour ce week-end : un risque de tempête classique
Le vent soufflera fort, mais soufflera de manière plus ou moins régulière. Dans les grands aéroports disposant de plusieurs pistes différemment orientées, il y aura très certainement une piste avec la bonne orientation, donc l’impact sur les décollages et atterrissages sera limité aux petits aérodromes. Néanmoins si les vents soufflent au-delà de 100 km/h, les passerelles pour accéder aux avions pourront être endommagées si elles sont exposées au vent, voilà pourquoi certains terminaux plus exposés au vent pourraient ne pas ouvrir leurs portes.