2016, année la plus chaude au niveau planétaire
Au niveau planétaire, l'année 2016 est la plus chaude enregistrée depuis le début des relevés contemporains en 1880, devançant légèrement l'année 2015.
Cette année 2016 figure dans le peloton de tête des années les plus chaudes depuis le début des relevés contemporains en 1880, devançant de peu la précédente année 2015 : l’écart entre ces deux années était marqué jusqu’en été, mais s'est ensuite réduit à partir du mois d’octobre en raison de l’apparition de la Nina. 2015 avait présenté une anomalie positive de +0,9°C par rapport à la moyenne mondiale du 20 ème siècle, alors que 2016 se situer à +0,94°C. Depuis le mois de novembre, les anomalies froides se sont renforcées (Sibérie, Asie notamment) mais, compte-tenu de l'inertie des océans, la zone arctique conserve encore une importante anomalie chaude, retardant la formation de la banquise.
On peut raisonnablement penser que le réchauffement climatique a atteint son maximum en ces deux années 2015 / 2016, renforcé par le phénomène El Nino. Les relevés actuels montrent une décroissance des anomalies chaudes. Rappelons surtout que ce classement des années les plus chaudes est élaboré depuis la fin du 19 ème siècle (généralement l'année 1880) jusqu'à nos jours : on ne peut donc pas considérer qu'il s'agit de l'année la plus chaude de " l'Histoire " de la planète, ni même de l'Histoire Contemporaine (en effet, il a déjà fait au moins aussi chaud lors de l'époque Médiévale). Notons aussi que les instruments de mesure ont considérablement évolué depuis lors, avec des techniques qui permettent de prendre en compte les températures de surface des océans grâce à l'altimétrie depuis les années 1980.
En France, l'année 2016 se situe en 10ème position avec une anomalie moins marquée, malgré un été qui fut particulièrement chaud.