Météo : à quand le changement ?
La situation de douceur extrême que nous connaissons depuis 1er décembre va encore durer plusieurs jours. Néanmoins, nous entrevoyons un changement de temps pour ce début d’année 2016. A quoi cela pourrait-il ressembler ?
Les conditions actuelles avec un anticyclone scotché sur l’Europe du sud et des dépressions bloquées sur l’Atlantique va se prolonger jusqu’au 31 décembre prochain. En marge de ce courant de sud-ouest, les régions du Nord-ouest et de l’ouest connaîtront quelques passages pluvieux lundi et mardi prochain mais ces perturbations ne parviennent pas à s’enfoncer dans les terres de manière très significative puisque les hautes pressions réduiront considérablement l’activité pluvieuse. Par conséquent, le temps va rester sec à l’est et au sud. L’absence de précipitations, préjudiciable aux stations de sport d’hiver, sera une nouvelle fois désolante en montagne. La neige, absente en moyenne montagne, aura même tendance à poursuivre sa fonte entre 1500 et 2000 mètres d’altitude.
Déblocage début janvier
A partir de cette fin d’année 2015 et du début d’année 2016, la situation va probablement évoluer progressivement avec l’affaissement de l’Anticyclone sur l’Europe de l’ouest. En revanche, les hautes pressions devraient se maintenir de l’Europe du sud et de l’est.
Ainsi, les perturbations atlantiques auront moins de mal à s’immiscer sur la France. Nous devrions être concernés par le retour un flux d’ouest perturbé, moins doux, avec quelques périodes passagèrement plus fraîches qui pourront donner quelques chutes de neige sur les reliefs, notamment sur les Pyrénées et les Alpes du Nord.
Pas d’offensive hivernale en vue
Nous n’envisageons donc toujours pas de véritable offensive hivernale pour ce début janvier mais simplement un retour à un schéma plus classique avec le retour des perturbations et des précipitations sur la France. Néanmoins, une vague de froid va envahir l'Europe centrale, arrivant jusqu'à l'Allemagne. A ce jour la France ne semble pas menacée mais ce conflit de masse d'air reste à surveiller pour la suite.