Phare de Tévennec : fantômes et tempêtes cet automne ?

Le phare de Tévennec, localisé au large de la pointe du Van près de l’île de Sein, est connu comme l’un des monuments les plus hantés du monde. Laissé à l’abandon depuis son automatisation en 1910, après une série d’événements tragiques, le phare est désormais délabré et nécessite une rénovation complète. C’est justement pour trouver un financement aux travaux que Marc Pointud, président de la «Société nationale pour le patrimoine des phares et balises», y habitera pendant deux mois, de mi-octobre à mi-décembre. Il espère ainsi faire parler de ce lieu historique et récupérer des fonds pour le restaurer. Une campagne de financement participatif a donc été lancée sur Mymajorcompany.

La plupart des gardiens qui ont habité la petite maison collée au phare sont, soit morts par suicide, soit décédés de manière brutale et étrange, soit devenus fous. D’où la série de légendes affiliée au phare… Mais le principal danger lié au fait de vivre dans le phare reste la météo, particulièrement à l’automne.

Risque de tempêtes en novembre-décembre

Nos prévisions saisonnières envisagent une arrivée au phare agitée lors du week-end du 10 octobre, si celle-ci n’est pas reportée, en raison d’une dépression un fort vent de sud-ouest et une mer dangereuse. Ces conditions météo chaotiques ne seront que très temporaires puisque les prévisions saisonnières envisagent ensuite une deuxième quinzaine d’octobre particulièrement calme : l’anticyclone sera calé sur l’Atlantique, d’où un temps calme et souvent brumeux (avec de belles ambiances pour le film documentaire qui sera tourné). Les premières vraies dépressions automnales ne devraient pas intervenir avant la fin du mois. Les prévisions saisonnières de La Chaîne Météo voient ensuite un mois de novembre très tourmenté, avec une succession de dépressions sur les îles britanniques, un contexte météo très classique à cette époque de l’année. Celles-ci génèrent régulièrement un fort vent de sud-ouest et une mer très dangereuse à partir de novembre, et souvent jusqu'en janvier.

Rappelons que lors des dépressions classiques, les vagues peuvent atteindre 10 à 14 mètres, et donc submerger totalement la maison du gardien et la tour du phare (qui s’élève à 11 mètres). En décembre 2014 et janvier 2015, les tempêtes successives sur la Bretagne avaient généré des vagues de plus de 20 mètres, une situation toujours possible mais exceptionnelle.