Waterloo : la météo responsable de la défaite de Napoléon ?

Le 18 juin 1815 se déroulait l’une des batailles les plus célèbres de l’histoire, à Waterloo, où la France et Napoléon subirent une défaite face aux troupes anglaises du Duc de Wellington. Ce fut la dernière campagne de Napoléon qui dut abdiquer quatre jours plus tard, avant de partir en exil à Saint Hélène. Si les principales causes de la défaite restent avant tout liées à de mauvais choix tactiques, la météo n’a pas aidé les combattants durant cette grande bataille.

Effectivement, alors que le temps était particulièrement chaud et sec durant les journées précédentes, les dernières heures avant la bataille (alors que les soldats sont déjà sur place) tournent au cauchemar. Sous l’influence d’un vigoureux front froid, de forts orages se déversent sur la plaine durant la soirée et la nuit du 17 au 18 juin, rendant le sol très boueux et rafraichissant considérablement l’atmosphère.

Le lendemain matin, jour de la bataille, le temps redevient plus sec, mais froid. Les soldats, peu préparés à cela sont frigorifiés. Alors que le brouillard est épais, la bataille démarre mais le calvaire ne fait que commencer. Effectivement, en raison des fortes pluies de la veille, le bourbier empêche la cavalerie d’avoir l’efficacité habituelle, tout comme l’artillerie dont les manœuvres sont réduites. Si cette météo pourrie fut bien entendu la même pour les deux protagonistes, les français semblent avoir moins bien géré la situation, à l’image des erreurs de cartographie qui eurent aussi lieu.

Samedi, pour la reconstitution de la bataille, le temps pourrait être sensiblement similaire, puisque des averses et une température assez fraîche (16 à 18°c) est au programme.