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Crash du vol d'Air Algérie au Mali : le givre en cause ?

La Chaîne Météo

Par La Chaîne Météo
mis à jour le

L'hypothèse du crash du vol d'Air Algérie le 24 juillet 2014, en partie lié à de mauvaises conditions météo, semble se confirmer. L'avion, qui assurait la liaison entre Ouagadougou, au Burkina Faso, et Alger a traversé une zone de violents orages. Le système anti-givre n'ayant pas été activé par l'équipage, cela a entraîné le crash de l'appareil.

© La Chaîne Météo

50 minutes après son décollage de Ouagadougou (capitale du Burkina Faso), la trace d'un avion d'Air Algérie a été perdue par les radars alors que celui-ci devait atterrir à Alger (Algérie). Rapidement les autorités de l'aviation algérienne ont annoncé que l'avion avait été retrouvé écrasé au Mali, près de la frontière dans la région de Gao. Parmi les 119 passagers, 51 français se trouvaient à bord, la plupart devaient transiter par Alger avant de rejoindre Marseille ou Roissy.

De violents orages, visibles sur la capture satellite en illustration, éclataient sur cette zone avec des rafales de vent puissantes et une activité électrique importante. Il s'agissait d'une situation normale à cette époque de l'année (été), où la saison des pluies sévit sur les pays du Sahel.

Mauvaise visibilité et risque de collision

Une source proche d'Air Algérie a par ailleurs indiqué que le pilote avait demandé, quand l'avion se situait dans les environs de Gao, à 500 km de la frontière algérienne, de se dérouter à cause d'une mauvaise visibilité et pour éviter ainsi un risque de collision avec un autre avion assurant la liaison Alger-Bamako. Ce dernier s'est ensuite posé sans encombre à l'aéroport de la capitale malienne tandis que le contact avec le vol AH5017, affrété auprès d'une compagnie espagnole, a alors été rompu dans la nuit (vers 3h55, heure française).

Le système anti-givre n'aurait pas été activé par l'équipage

Le crash de l'avion d'Air Algérie serait vraisemblablement lié à une avarie technique causée par une négligence de l'équipage, selon le Bureau d'enquêtes et analyses (BEA). L'équipage n'a, a priori, pas activé un système anti-givre censé protéger certains capteurs vitaux au fonctionnement des moteurs. Ces capteurs givrés, ont produit des données erronnées entraînant le ralentissement des moteurs et, au final, le décrochage puis le crash de l'appareil.

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