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Fuite de gaz à Rouen : l'évolution des vents
Par La Chaîne Météo
mis à jour le
Une fuite de gaz provenant de l'usine Lubrizol, située à Rouen, a inquiété de nombreux habitants de l'Ile-de-France et
Temps tres pertubé © 867608
Une fuite de gaz provenant de l'usine Lubrizol, située à Rouen, a inquiété de nombreux habitants de l'Ile-de-France et de la Haute-Normandie ce mardi matin. Ce mercredi matin, environ 900 kg de gaz ont été neutralisés sur 36 tonnes.
La fuite a débuté lundi matin. L’odeur caractéristique a évidemment d’abord été remarquée par les habitants de Rouen, puis progressivement par ceux de l’Oise, du Val d’Oise et des Yvelines, avant d’être signalée par quelques parisiens dans la nuit de lundi à mardi.
Suite aux centaines d'appels d'habitants se plaignant de maux de tête et de nausées, le ministère de l'intérieur a précisé que ces émanations de gaz ne présentaient "aucun risque pour la santé". Il s'agit du mercaptan, un marqueur très olfactif de type gaz de ville. L’étendue du panache odorant dépend des conditions d’émissions et des conditions météorologiques. Connaissant le débit d’odeur émis à la source et les conditions de rejets, il est possible de calculer la dispersion atmosphérique. Les concentrations d’odeur au sol sont fonction de la concentration à la source, de la direction et de l’intensité du vent, mais aussi de la stabilité de l’air. Dans un flux de bordure anticyclonique, le vent, dans les basses couches de l’atmosphère, a été provisoirement orienté d’Ouest en Est ce lundi et cela dans une masse d’air très stable. On peut donc comprendre que les retombées ont été sensibles jusqu’à Paris.
L'évolution des vents
Depuis la nuit de lundi à mardi, sous l’influence d’une dépression qui est arrivée sur la Bretagne, le vent s’est orienté au Sud-Est sur Rouen. Le panache a donc été évacué vers la Manche. Mais cette dépression s’évacue vers le Sud au cours de cette journée de mercredi et une situation sans vent et de nouveau plus stable s’installera sur Rouen. Si l’usine de Lubrizol n’a pas résolu son problème de fuite, les Rouennais pourraient être une fois de plus particulièrement indisposés.
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La fuite a débuté lundi matin. L’odeur caractéristique a évidemment d’abord été remarquée par les habitants de Rouen, puis progressivement par ceux de l’Oise, du Val d’Oise et des Yvelines, avant d’être signalée par quelques parisiens dans la nuit de lundi à mardi.
Suite aux centaines d'appels d'habitants se plaignant de maux de tête et de nausées, le ministère de l'intérieur a précisé que ces émanations de gaz ne présentaient "aucun risque pour la santé". Il s'agit du mercaptan, un marqueur très olfactif de type gaz de ville. L’étendue du panache odorant dépend des conditions d’émissions et des conditions météorologiques. Connaissant le débit d’odeur émis à la source et les conditions de rejets, il est possible de calculer la dispersion atmosphérique. Les concentrations d’odeur au sol sont fonction de la concentration à la source, de la direction et de l’intensité du vent, mais aussi de la stabilité de l’air. Dans un flux de bordure anticyclonique, le vent, dans les basses couches de l’atmosphère, a été provisoirement orienté d’Ouest en Est ce lundi et cela dans une masse d’air très stable. On peut donc comprendre que les retombées ont été sensibles jusqu’à Paris.
L'évolution des vents
Depuis la nuit de lundi à mardi, sous l’influence d’une dépression qui est arrivée sur la Bretagne, le vent s’est orienté au Sud-Est sur Rouen. Le panache a donc été évacué vers la Manche. Mais cette dépression s’évacue vers le Sud au cours de cette journée de mercredi et une situation sans vent et de nouveau plus stable s’installera sur Rouen. Si l’usine de Lubrizol n’a pas résolu son problème de fuite, les Rouennais pourraient être une fois de plus particulièrement indisposés.
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