Allergies : l’allergologue répond à vos questions
Démangeaisons dans les yeux, nez qui coule, gêne dans la gorge, problèmes respiratoires…Bon nombre d’entre vous
Démangeaisons dans les yeux, nez qui coule, gêne dans la gorge, problèmes respiratoires…Bon nombre d’entre vous ressentent ces symptômes depuis déjà presque 2 mois. Les pollens de chêne, platane, bouleau et frêne sont bien présents sur la plupart de nos régions, et les très enquiquinantes graminées, responsables des manifestations allergiques les plus fortes, continuent leur progression à travers la France.
Pollens et météo, un lien direct
Comme l’explique l’allergologue Hervé Couteaux, « l’arrivée des pollens c’est un événement qui survient en aval de toute une cascade d’étapes. La production de pollens à un moment donné résulte en fait de ce qui s’est passé les mois précédents : pour produire du pollen, une plante doit avoir une bonne croissance, elle doit arriver à maturité dans de bonnes conditions pour pouvoir libérer son pollen une fois que ses boutons sont matures. »
Les conditions météo jouent ensuite un rôle majeur dans le fonctionnement du processus, et donc, dans l’apparition, ou non, des symptômes chez les personnes les plus sensibles : « cela s’effectue essentiellement par le vent pour les pollens qui sont responsables des allergies. La pluie est également déterminante, il faut savoir que les plantes sont capables de retenir leurs pollens jusqu’à l’arrivée de conditions plus favorables. Leur dispersion nécessite un vent modéré. Celui-ci maintient les pollens en suspension dans l’air tandis que la pluie les plaque au sol. Il faut aussi des pressions atmosphériques élevées et une forte amplitude thermique entre le jour et la nuit » précise le spécialiste.
2011 : un décalage dû aux températures
Les symptômes allergiques sont-ils véritablement arrivés plus tôt cette année ? Le praticien répond par l’affirmative : « cette année nous avons eu un hiver plutôt doux sur une partie de la France et donc une pollinisation précoce à partir du début de l’année, on peut donc avoir l’impression, justifiée, que les pollens sont arrivés plus tôt que les années précédentes. C’est tout à fait vrai ».
Quel est l’impact de la douceur du mois d’avril sur la dispersion des pollens et l’apparition des symptômes, et à partir de quel moment consulter un médecin ?
Le Dr Hervé Couteaux, allergologue, répond à toutes vos questions sur les allergies dans notre interview vidéo ici.
Retrouvez toutes nos prévisions météo détaillées et localisées à 14 jours sur votre téléphone au 32.01*