Prévisions saisonnières : bilan et comparatif !
Les prévisionnistes de METEO CONSULT / La Chaîne Météo analysent chaque semaine les résultats des principaux mod&
Prévi saison1 © La Chaîne Météo
Les prévisionnistes de METEO CONSULT / La Chaîne Météo analysent chaque semaine les résultats des principaux modèles de prévisions saisonnières et en élaborent une synthèse, actualisée et disponible sur le site Météo-Consult ainsi que sur notre serveur téléphonique : le 32.01.
Une fois par semaine, cette synthèse est également communiquée sous forme d'un article récapitulatif sur notre site La Chaîne Météo, dans cette rubrique "Les Infos".
Rappelons que les prévisions saisonnières ne sont pas élaborées comme les prévisions à court terme : les modèles utilisent des données beaucoup plus vastes telles que la température des océans, les courants marins, la surface des glaces, l'humidité des sols (etc...), et n'intègrent pas les éventuels incidences liées aux activités humaines.
Il convient de prendre ces résultats avec tout le recul que nécessite cette science en plein développement, encore au stade de la Recherche en Climatologie, mais qui connaît d'énormes progrès depuis une décennie.
A titre d'exemple, nous avons affiché ci-dessus les tableaux de prévisions saisonnières diffusés sur le site Météo-Consult depuis un an, afin d'établir un rapide comparatif : en effet, ces tableaux ne reflètent qu'une grande tendance valable pour la France métropolitaine toute entière, et ne tiennent pas compte des disparités régionales. De même, une vague de froid isolée ou un épisode de canicule de peut pas être anticipé par les prévisions saisonnières : c'est le bilan mensuel qui compte.
Tableau n°1 : élaboré le 16 octobre 2008. Prenons une ville test (Paris) pour les témpératures.
Pour décembre : écart prévu: -0.5° / réalisé : -1°
Pour Novembre : écart à la normale prévu : -1°. / Réalisé : normal
Pour janvier 2009 : écart prévu : -0.5°. / réalisé : -2°
Pour mars 2009 : +0.5°/ réalisé : +1°
--> fiabilité : 75 %
Tableau n°2 : élaboré le 13 novembre 2008. Ville test : Paris (températures)
Pour janvier : écart prévu : 0° / réalisé : -2°
Pour mars : +0.5°/ réalisé : +1°
Pour avril : +0.5° avec orages/ réalisé : +3°
Pour juillet : +0.5° prévu / réalisé : +0.5°
---> fiabilité : 65% avec une sous-estimation du froid de janvier mais une bonne vision de la tendance orageuse virulente dès le début avril sur la France.
Tableau n°3 : élaboré le 09 janvier 2009. Ville test : Paris (températures)
Pour février : pas d'écart prévu. / réalisé : pas d'écart observé et précipitations inférieures (38 mm à Paris contre 70 moyenne).
Pour mai : +0.5° avec orages / réalisé : +1.5° avec 71 mm à Paris (proche moyenne).
Pour juillet : +0.5° prévu / réalisé : +0.5°
Pour août : pas d'écart prévu / réalisé : +2° environ
---> fiabilité : 80 %
Tableau n°4 : élaboré le 13 mars 2009. Ville test : Paris (températures).
Pour mai : +0.5° prévu avec orages : réalisé : +1.5°
Pour juillet : +0.5° / réalisé : +0.5°
Pour août : pas d'écart prévu / réalisé : +2° environ
Pour septembre : pas d'anomalie prévue à ce moment-là.
---> fiabilité : environ 70%
Les pourcentages de fiabilité ont été arrondi en fonction de l'écart prévu/observé à 1 mois, 3 mois et 6 mois. Les précipitations ont été prises en compte dans le ressenti (orages, neige...), pour une ville test : Paris.
Cela n'est pas exhaustif, mais quelques conclusions s'en dégagent :
1 - les prévisions saisonnières sont fiables à 75% en moyenne sur une tendance très généraliste. Elles apportent une information non négligeable concernant les "tendances dominantes", généralement représentatives de 15 jours sur le mois (ne tient pas compte des périodes de transitions).
2 - Malgré des approximations concernant les prévisions de températures moyennes, qui peuvent parfois aller jusqu'à 1° voire 2°C, les écarts sont toujours correctement estimés en écart négatif ou en écart positif. Ainsi,le mois de janvier 2009 avait été prévu comme "plus froid que les moyennes", mais avec un écart de 1.5° ! l'erreur la plus marquée concerne le mois d'août : aucune anomalie particulière de températures n'avait été envisagée ( c'est à dire : proche des moyennes statistiques de référence sur 30 ans) : au final, il s'avère comme le plus chaud depuis 2006, voire 2003...
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