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Grand froid en France : la banquise se forme
Un début février glacial sur l'Europe et la France Avec l'installation d'un puissant anticyclone sibérien de la Russie
Canal st-martin gelé © gmatricon
Un début février glacial sur l'Europe et la France
Avec l'installation d'un puissant anticyclone sibérien de la Russie à la France depuis début février, les températures ont chuté de façon spectaculaire depuis l'Ukraine vers les Balkans et le nord de l'Europe avant de gagner l'ouest du continent... d'autant que le début de l'hiver était resté jusqu'alors anormalement doux. Les -15 à -20°C sont maintenant quotidiennement atteints sur la majeure partie de l'Europe Centrale et il n'y a aucun dégel en journée. Résultat, la banquise se forme rapidement, sur les rivages de la mer Noire ou bien encore dans le golfe de Botnie plus habitué à ce type d'événement. En Belgique ou en Allemagne ainsi qu'au Luxembourg, les canaux sont entièrement gelés en surface avec une épaisseur de glace de plus de 20 centimètres.
Et depuis le week-end dernier, le froid s'est installé durablement sur la France. Au fil de la semaine, les gelées se sont intensifiées en se généralisant à l'ensemble du territoire. On atteint désormais fréquemment les -10°C dans l'Est où une vague de froid est actuellement en cours. Samedi et dimanche matin, les -20°C ont même été approchés à Reims et Colmar ainsi qu'à Mulhouse et Grenoble. Près de la Méditerranée le froid est également très vif avec des températures au lever du jour entre -8 et -3°C. Les après-midi, il n'y a pas dégel dans l'Est. Ce froid intense touche même les régions de la façade atlantique.
Des rivières prises par les glaces
Dans cette configuration, on assiste depuis mardi à l'englacement de certains cours d'eau de l'est de la France. C'est le cas des canaux traversant Strasbourg désormais entièrement gelés. Cette situation se reproduit à Paris où le canal Saint-Martin (cf première photo du diaporama) est lui aussi menacé d'englacement. A Orléans, la Loire commence à charier des glaçons au niveau de Bourbon-Lancy (cf deuxième photo en partant de la gauche) ainsi que l'Oise en amont de Paris. Par ailleurs, les lacs de Genève ou d'Annecy voient leur rives gagnées par la glace.
Les étangs du Languedoc-Roussillon et la façade atlantique concernés
Plus exceptionnelle encore est l'apparition de glace en bord de mer, comme c'est actuellement le cas sur la plage d'Angoulins-sur-mer situé en Charente-Maritime au sud de La Rochelle (cf dernière photo de ce diaporama) où ont peut voir la mer commencer à geler sur quelques mètres en allant vers le large. Cette situation se produit quand le vent vient de l'est avec des températures fortement négatives plusieurs jours d'affilée le long de la façade atlantique. Autant dire que cette situation est véritablement inhabituelle.
Plus au sud encore, les étangs du Baccarès et de Thau (Languedoc Roussillon) sont eux aussi gagnés par la glace en raison de températures fortement négatives ; depuis mercredi, la nuit, on relève fréquemment entre -3 et -7°C près du littoral. Des conditions là aussi propices à la formation de la glace en surface sur ces étangs.
Des situations similaires par le passé
Ce début de février est encore loin de ressembler à février 1956, l'hiver 62/63, janvier 1985, janvier 1987 ou plus près de nous encore à la fin décembre 1996/début janvier 1997. Lors de ces vagues de froid les plus intenses connues en France au XXième siècle, la banquise s'était formée au large de Dunkerque sur plusieurs centaines de mètres au large. En février 1956, la plupart des fleuves avaient gelé, ainsi que la Seine en amont de Paris. En janvier 1985 et 1987, la Loire avait été prise par les glaces pendant plusieurs jours au niveau d'Orléans de même que les étangs de Camargue avaient entièrement gelé.
Le froid persiste toute cette semaine
Même si pour l'instant, et malgré l'intensité de la vague de froid en cours, on est donc encore assez loin des vagues de froid séculaires survenues en France au cours du XXième siècle, la situation reste à surveiller car il n'est prévu aucun radoucissement pour les 7 jours à venir, avec même une accentuation du froid dans l'Est. Dans l'Ouest, avec le très bref redoux intervenu dimanche, le froid regagne à nouveau du terrain dès lundi et s'intensifie là aussi. Les conditions semblent donc se réunir pour voir ces phénomènes (lacs ou étangs gelés, rivières et canaux pris par les glaces) se multiplier dans les prochains jours en France.
La Seine possiblement touchée par la glace ?
Sur l'ensemble de la vallée de la Seine, aucun dégel n'est intervenu depuis dimanche dernier. Et les prévisions font état à 7 jours d'une intensification du froid. Aussi, à l'image de janvier 1985, le fleuve pourrait bien commencer à charrier quelques glaçons d'ici jeudi prochain... A noter, pour l'anecdote, que la dernière année où il a été possible de traverser la Seine à pieds (au niveau de Montereau situé à environ 80 kilomètres au sud de la capitale ) remonte à février 1956.
Suivez l'évolution de la vague de froid et les prévisions détaillées sur votre commune, heure par heure, sur votre téléphone au 32.01*
Avec l'installation d'un puissant anticyclone sibérien de la Russie à la France depuis début février, les températures ont chuté de façon spectaculaire depuis l'Ukraine vers les Balkans et le nord de l'Europe avant de gagner l'ouest du continent... d'autant que le début de l'hiver était resté jusqu'alors anormalement doux. Les -15 à -20°C sont maintenant quotidiennement atteints sur la majeure partie de l'Europe Centrale et il n'y a aucun dégel en journée. Résultat, la banquise se forme rapidement, sur les rivages de la mer Noire ou bien encore dans le golfe de Botnie plus habitué à ce type d'événement. En Belgique ou en Allemagne ainsi qu'au Luxembourg, les canaux sont entièrement gelés en surface avec une épaisseur de glace de plus de 20 centimètres.
Et depuis le week-end dernier, le froid s'est installé durablement sur la France. Au fil de la semaine, les gelées se sont intensifiées en se généralisant à l'ensemble du territoire. On atteint désormais fréquemment les -10°C dans l'Est où une vague de froid est actuellement en cours. Samedi et dimanche matin, les -20°C ont même été approchés à Reims et Colmar ainsi qu'à Mulhouse et Grenoble. Près de la Méditerranée le froid est également très vif avec des températures au lever du jour entre -8 et -3°C. Les après-midi, il n'y a pas dégel dans l'Est. Ce froid intense touche même les régions de la façade atlantique.
Des rivières prises par les glaces
Dans cette configuration, on assiste depuis mardi à l'englacement de certains cours d'eau de l'est de la France. C'est le cas des canaux traversant Strasbourg désormais entièrement gelés. Cette situation se reproduit à Paris où le canal Saint-Martin (cf première photo du diaporama) est lui aussi menacé d'englacement. A Orléans, la Loire commence à charier des glaçons au niveau de Bourbon-Lancy (cf deuxième photo en partant de la gauche) ainsi que l'Oise en amont de Paris. Par ailleurs, les lacs de Genève ou d'Annecy voient leur rives gagnées par la glace.
Les étangs du Languedoc-Roussillon et la façade atlantique concernés
Plus exceptionnelle encore est l'apparition de glace en bord de mer, comme c'est actuellement le cas sur la plage d'Angoulins-sur-mer situé en Charente-Maritime au sud de La Rochelle (cf dernière photo de ce diaporama) où ont peut voir la mer commencer à geler sur quelques mètres en allant vers le large. Cette situation se produit quand le vent vient de l'est avec des températures fortement négatives plusieurs jours d'affilée le long de la façade atlantique. Autant dire que cette situation est véritablement inhabituelle.
Plus au sud encore, les étangs du Baccarès et de Thau (Languedoc Roussillon) sont eux aussi gagnés par la glace en raison de températures fortement négatives ; depuis mercredi, la nuit, on relève fréquemment entre -3 et -7°C près du littoral. Des conditions là aussi propices à la formation de la glace en surface sur ces étangs.
Des situations similaires par le passé
Ce début de février est encore loin de ressembler à février 1956, l'hiver 62/63, janvier 1985, janvier 1987 ou plus près de nous encore à la fin décembre 1996/début janvier 1997. Lors de ces vagues de froid les plus intenses connues en France au XXième siècle, la banquise s'était formée au large de Dunkerque sur plusieurs centaines de mètres au large. En février 1956, la plupart des fleuves avaient gelé, ainsi que la Seine en amont de Paris. En janvier 1985 et 1987, la Loire avait été prise par les glaces pendant plusieurs jours au niveau d'Orléans de même que les étangs de Camargue avaient entièrement gelé.
Le froid persiste toute cette semaine
Même si pour l'instant, et malgré l'intensité de la vague de froid en cours, on est donc encore assez loin des vagues de froid séculaires survenues en France au cours du XXième siècle, la situation reste à surveiller car il n'est prévu aucun radoucissement pour les 7 jours à venir, avec même une accentuation du froid dans l'Est. Dans l'Ouest, avec le très bref redoux intervenu dimanche, le froid regagne à nouveau du terrain dès lundi et s'intensifie là aussi. Les conditions semblent donc se réunir pour voir ces phénomènes (lacs ou étangs gelés, rivières et canaux pris par les glaces) se multiplier dans les prochains jours en France.
La Seine possiblement touchée par la glace ?
Sur l'ensemble de la vallée de la Seine, aucun dégel n'est intervenu depuis dimanche dernier. Et les prévisions font état à 7 jours d'une intensification du froid. Aussi, à l'image de janvier 1985, le fleuve pourrait bien commencer à charrier quelques glaçons d'ici jeudi prochain... A noter, pour l'anecdote, que la dernière année où il a été possible de traverser la Seine à pieds (au niveau de Montereau situé à environ 80 kilomètres au sud de la capitale ) remonte à février 1956.
Suivez l'évolution de la vague de froid et les prévisions détaillées sur votre commune, heure par heure, sur votre téléphone au 32.01*
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