Exposition UV : un danger en hausse ?

Le retour du soleil et de températures plus élevées pousse chaque week-end d'avantage de français à s’exposer sur les plages. Depuis la découverte du trou dans la couche d’ozone, le discours sur l’effet des UV se fait de plus en plus alarmiste.
Les UV sont-ils réellement de plus en plus dangereux ?



Une récente étude de la NASA sur le trou dans la couche d’ozone a démontré que si l’exposition UV s’était accentuée ces dernières années, elle tendait dorénavant à se stabiliser.



Une hausse inquiétante jusqu’en 1987



L'augmentation s'est principalement produite au niveau des latitudes moyennes et élevées : sur une ligne partant du Texas (hémisphère Nord) jusqu’à l’Uruguay (hémisphère Sud), les niveaux d’UV auraient augmenté de 6% depuis 1979.
Plus inquiétant encore dans les latitudes moyennes, en particulier en Patagonie et en Amérique du Sud. A Buenos Aires par exemple, ils ont augmenté de presque 10% et à Washington DC de 9%.



Après 1987 : moins d’émissions et donc moins de radiations !



Le niveau d'UV aurait clairement commencé à se stabiliser depuis la signature, en 1987, du traité international qui limite les émissions de gaz à faible teneur en ozone. L'étude montre également que l'augmentation de la présence de nuages dans l'hémisphère Sud depuis 30 ans a un impact sur les UV. Cette partie du globe serait moins touchée que les autres régions du monde.



Bronzer sur la plage, oui, mais plus tard !



Malgré les augmentations de ces 30 dernières années, il y a un signe clair que les niveaux de radiation ultraviolette sont sur le point de baisser. Une bonne nouvelle puisqu’il a été prouvé que l’augmentation des UV sur terre était responsable de dommages sur la peau et l’ADN.Selon l'étude, si le traité n’avait pas été signé, le trou dans le couche d’ozone se serait largement étendu.



Sur les illustrations, la couleur rouge représente les concentrations normales à élevées d’ozone et le bleu les zones déficitaires où la couche est affectée. En 1974, la couche d’ozone était encore robuste, en 1989, on voit nettement l’apparition d’un « trou d’ozone » qui s’est ensuite accentué en 1986. Les projections de 2028 et 2054 montrent un déficit gigantesque et permanent. Il faut cependant préciser que ces projections montrent l’évolution de la situation au même rythme, si le traité de 1989 n’avait pas été signé.



Les derniers résultats tendent donc à être beaucoup positifs. Selon le directeur de l’étude, en clair, il est plus dangereux de s’exposer au soleil de nos jours que dans quelques années…



Retrouvez toutes nos prévisions météo détaillées pour le monde au 3264 (1,35 euro l'appel + 34cts la minute).