Neige de culture : une garantie pour les stations ?

Alors que de nombreuses stations des Alpes et des Pyrénées se préparent à ouvrir leurs portes au public ce week-end, le redoux de ces derniers jours a fait fondre la majorité de la neige tombée.

Laurent Reynaud, directeur du Syndicat National des Téléphériques de France, nous explique l’utilité et le fonctionnement de la neige de culture.

De l’eau, de l’air et rien d’autre ?

« C’est le bon vieux principe du bac à glaçons. On pulvérise de l’eau sous forme de gouttelettes. Lorsque les températures sont négatives, cela forme du brouillard givrant qui se matérialise par des billes de glace. C’est purement mécanique et pas chimique puisqu’on n’utilise aucun produit et l’eau transformée en glace est restituée à la nature lorsqu’elle fond. » explique le directeur qui fournit environ 230 opérateurs de domaines skiables dans toute la France.

Une garantie lors des redoux

Lors des phases de redoux, l’utilité de la neige de culture est souvent mal connue. Si elle ne remplace en rien la neige naturelle, elle permet de consolider le manteau neigeux comme le précise Laurent Reynaud : « on fait généralement un matelas de 70 cm, qui agit comme une bande anti-crevaison. Cela va éviter des trous au moment du redoux. On s’est aussi rendu compte que la neige tombée dessus tient mieux. C’est donc purement une garantie. La raison se situe surtout au niveau économique. La montagne, c’est 100 000 emplois donc on ne peut pas se permettre d’incertitude sur l’ouverture des stations et les réservations du public. »

Pour en savoir plus sur le neige de culture, retrouvez notre interview vidéo de Laurent Reynaud.

Pour des prévisions détaillées et actualisées toutes les 3h, consultez notre rubrique MONTAGNE ou par téléphone, au 3201.