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Bilan d'un printemps 2013 très capricieux

Cyrille DUCHESNE

Par Cyrille DUCHESNE, météorologue
mis à jour le

Le printemps météorologique a pris fin le 31 mai. Il aura été caractérisé par un temps souvent

Le printemps météorologique a pris fin le 31 mai. Il aura été caractérisé par un temps souvent perturbé et humide, frais et peu ensoleillé. Des précipitations largement excédentaires Le printemps aura été très arrosé sur les régions du sud-est, le centre-est et le sud de l'Aquitaine. On relève par exemple 441 millimètres à Nice ce qui correspond à près de 3 fois ce qui tombe à habituellement au printemps (153 mm). A Montpellier avec 282 mm, on observe également un excédent important puisque la normale est de 132 mm. Beaucoup d'eau aussi sur la Bourgogne avec 304 mm à Dijon et des crues importantes sur le bassin de la Seine et de la Saône. Enfin, le pays basque qui aura connu des pluies records au mois de mai totalise pas moins de 560 mm sur l'ensemble du printemps, soit l'équivalent de 10 mois de pluie à Paris. C'est de la Picardie au Nord-Pas-de-Calais que les précipitations ont été les moins présentes avec des cumuls de pluie légèrement déficitaires. On relève par exemple 132 mm à Beauvais alors que la normale est de 161 mm. Sur l'ensemble de la France, l'excédent de précipitations est de 44%. Des températures bien fraîches. Seul le mois d'avril aura connu des températures à peu près conformes aux moyennes. Les mois de mars et de mai auront été froid avec un déficit respectivement de 1,5°C et 2°C. C'est sur un tiers nord du pays que le déficit thermique est le plus important en raison d'un mois de mars glacial et des records de froids battus. En allant vers le sud, le déficit est moins prononcé, notamment sur les régions méditerranéennes. La Corse est la seule région à avoir connu des températures de saison. Sur l'ensemble du printemps, le déficit de températures est de 1,2°C à l'échelle de la France. Un ensoleillement réduit. Le soleil aura peu brillé au cours de ce printemps 2013. C'est sur le quart nord-est que le déficit d'ensoleillement est le plus marqué (de 30 à 40%). Au contraire, c'est près des côtes de la Manche et de la Méditerranée que le déficit est le moins important (10 à 15%). Sur l'ensemble de la France, le déficit est de l'ordre de 25% pour ce printemps.

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